Suzy Parker de profil devant la tour Eiffel, c'est lui. Capucine, l'autre mannequin phare des années 50, c'est lui aussi. Brigitte Bardot à ses débuts, c'est encore lui. Le logo arc-en-ciel de VSD, c'est toujours lui. Les vrais photographes le savent : ils n'existent que par ceux qu'ils photographient. Beaucoup ont oublié son nom. Georges Dambier était le plus grand photographe de mode des 50's.
Pendant 40 ans, 25 000 négatifs ont dormis dans des cartons, avant d'être tirés de l'ombre par son fils Guillaume. Une exposition à New York en 2011 remet le travail de Georges Dambier dans la lumière. "Même ma mère ne connaissait pas ces photos, quand il l’a épousée, il avait déjà arrêté de faire de la photo de mode, m’explique Guillaume. Il n'avait aucune prétention à être exposé, il pensait que c’était vieux et n'intéressait plus personne. Ca l'a complètement scotché quand il a vu des blogueuses chinoises reposter ses photos en s'extasiant ou qu'on les admirait au Japon."
Pendant 40 ans, 25 000 négatifs ont dormis dans des cartons, avant d'être tirés de l'ombre par son fils Guillaume. Une exposition à New York en 2011 remet le travail de Georges Dambier dans la lumière. "Même ma mère ne connaissait pas ces photos, quand il l’a épousée, il avait déjà arrêté de faire de la photo de mode, m’explique Guillaume. Il n'avait aucune prétention à être exposé, il pensait que c’était vieux et n'intéressait plus personne. Ca l'a complètement scotché quand il a vu des blogueuses chinoises reposter ses photos en s'extasiant ou qu'on les admirait au Japon."
De France Dimanche, Dambier glisse à ELLE. Hélène Lazareff lui prend son premier reportage de mode : 3 mannequins photographiées dans les rues de Rome, inspiré par le travail de Richard Avedon. Ses séries sont publiées par Marie-France, Vogue, L'Express. En 1954, Avedon essaye de le débaucher pour diriger l'un de ses studios mais il refuse, préférant être son propre maître à Paris qu'assistant à New-York. Mais il était toujours étonné qu'on le paye pour s'amuser et photographier les plus belles filles du monde. "Il y avait une ambiance formidable sur les shootings, rappelle Guillaume. Les mannequins de l'époque étaient complètement partie prenante du stylisme, elles se maquillaient, apportaient leurs propres accessoires. Et la plupart étaient très éduquées, parlaient plusieurs langues. C'étaient de vraies personnalités."
Toutes les femmes sont belles dans l'oeil de Dambier. Peu de photographes ont su rendre comme lui l'esprit des années 50, ce mélange de désinvolture et d'esthétisme. Un esthétisme vivant, chaleureux, dans lequel les femmes sont des actrices et non pas des objets. Elégantes, oui, mais surtout libres, libres de se promener, de rire, de bouger, de regarder.
"Je dois tout aux femmes, ce sont les mannequins qui font la photo"
Georges Dambier

Site officiel : Georges Dambier
Source photos : George Dambier
Merci à Guillaume Dambier
Merci à Guillaume Dambier
Des photos magnifiques, merci! :)
RépondreSupprimerJe ne me lasse pas de les regarder. Comme celles de Mark Shaw, elles dégagent une gaieté, une vie, formidables.
Supprimerfan !! Merci pour ce partage
RépondreSupprimerQuand on voit la différence de traitement des mannequins entre les 50's et aujourd'hui... c'est fou.
SupprimerOn deviendrait presque nostalgique devant le beauté, mais surtout la classe des photos !
RépondreSupprimerOui : elles sont simplement belles et ça fait du bien. Ca repose.
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