Tours possède un véritable trésor : le Musée du Compagnonnage.
Situé en coeur de ville, à côté de la Bibliothèque Municipale, il recèle la mémoire des maîtres artisans français. C'est un éblouissement pour les yeux : 600 ans d'histoire des métiers d'art réunis.
Si vous passez à Tours pendant les vacances, prenez le temps d'une visite. Vous ne le regretterez pas.
L'originalité de ce Musée est le continuel enrichissement de ses collections, puisque le Compagnonnage est une tradition vivante, par les chefs d'oeuvre de réception des compagnons actuels.
Le Compagnonnage forme toujours la crème des artisans français : bottiers, tailleurs de pierre, boulangers, charpentier, plâtriers, plombiers, tourneurs... Les métiers se sont modernisés : on trouve aujourd'hui des compagnons plasturgistes, photographes retoucheurs ou frigoristes mais le Compagnonnage reste toujours l'union de la main et de l'esprit.
Tours accueille 3 sociétés compagnonniques et plusieurs centres de formation. Les rites et traditions sont toujours pratiqués par les compagnons. Chacun est rebaptisé du nom de sa région d'origine accolé à une qualité que ses pairs lui reconnaissent : "Touraine la Liberté", "Lillois le Courageux", etc. Certains gardent aussi les deux anneaux d'or à l'oreille, symbole de leur appartenance à une société compagnonique.
Le compagnonnage a pour but la perfection professionnelle mais aussi morale, c'est d'abord un état d'esprit ; on exige des élèves qu'ils soit respectueux de leurs camarades et leurs maîtres, exigeants envers eux-même, toujours en quête d'une meilleure technique. Ils doivent être honnêtes, sincères et ont interdiction de discuter politique ou religion au sein de la "Cayenne", la maison commune qui les héberge. La "Mère" veille sur eux. Mi-confidente, mi-gouvernante, elle a un rôle-clé auprès des jeunes.
Autrefois réservés aux garçons, certaines sociétés ont ouvert leurs rangs aux filles depuis 2004. Toutes ces traditions ainsi que l'origine du compagnonnage et son évolution sont très bien expliquées dans la première partie du musée.
Vous pouvez le visiter avec les enfants, le Musée adhère au circuit "L'Enfant Roi" et leur donne à l'entrée un crayon et des carnets ou des fiches de jeux. Les petits doivent ensuite résoudre des énigmes au fil de l'exposition. Testé et approuvé par Lutin n° 1 et n°2.
Ce musée se visite de 7 à 77 ans, toutes les personnes que j'y ai emmené ont été fascinées. Ou alors elles étaient rudement bien élevées (mais un enfant pousse rarement la correction jusqu'à faire semblant d'aimer un musée pendant 2 heures).
Musée du Compagnonnage : site officiel
8 rue Nationale (à côté de l'Eglise Saint Julien), à Tours.
Tours accueille 3 sociétés compagnonniques et plusieurs centres de formation. Les rites et traditions sont toujours pratiqués par les compagnons. Chacun est rebaptisé du nom de sa région d'origine accolé à une qualité que ses pairs lui reconnaissent : "Touraine la Liberté", "Lillois le Courageux", etc. Certains gardent aussi les deux anneaux d'or à l'oreille, symbole de leur appartenance à une société compagnonique.
Le compagnonnage a pour but la perfection professionnelle mais aussi morale, c'est d'abord un état d'esprit ; on exige des élèves qu'ils soit respectueux de leurs camarades et leurs maîtres, exigeants envers eux-même, toujours en quête d'une meilleure technique. Ils doivent être honnêtes, sincères et ont interdiction de discuter politique ou religion au sein de la "Cayenne", la maison commune qui les héberge. La "Mère" veille sur eux. Mi-confidente, mi-gouvernante, elle a un rôle-clé auprès des jeunes.
Autrefois réservés aux garçons, certaines sociétés ont ouvert leurs rangs aux filles depuis 2004. Toutes ces traditions ainsi que l'origine du compagnonnage et son évolution sont très bien expliquées dans la première partie du musée.
Vous pouvez le visiter avec les enfants, le Musée adhère au circuit "L'Enfant Roi" et leur donne à l'entrée un crayon et des carnets ou des fiches de jeux. Les petits doivent ensuite résoudre des énigmes au fil de l'exposition. Testé et approuvé par Lutin n° 1 et n°2.
Ce musée se visite de 7 à 77 ans, toutes les personnes que j'y ai emmené ont été fascinées. Ou alors elles étaient rudement bien élevées (mais un enfant pousse rarement la correction jusqu'à faire semblant d'aimer un musée pendant 2 heures).
Musée du Compagnonnage : site officiel
8 rue Nationale (à côté de l'Eglise Saint Julien), à Tours.
Ca donne très envie de venir à Tours dis donc (même si pas de vacances au programme pour ma part, je note le musée pour mon tour de France des prochaines années :))
RépondreSupprimerTours est une ville qui vaut vraiment le détour. Si tu viens surtout fais-moi signe : je me ferai une joie de t'offrir une visite guidée :-)
Supprimerhou!! que ça me plairait de visiter ça, je crois que j'adorerais!
RépondreSupprimerTu verrais ça, c'est fascinant. Il y a aussi des escarpins miniatures de 3 cm de long...
SupprimerBelle idée, je ne connaissais pas, merci pour cette découverte!
RépondreSupprimerEtrangement, ce musée n'est pas très connu. Il est portant unique en son genre.
SupprimerJe ne peux que valider, un musée magnifique que j'ai revisité il y a tout juste une semaine ! Mon compagnon y allait à reculons, pensant aller à un musée poussiérant exposant des traditions obscures et il est ressorti ravi !
RépondreSupprimerC'est un musée qui surprend agréablement :-) Et on peut le visiter plusieurs fois sans s'en lasser...
SupprimerJ'ai un ami qui a fait les compagnons en menuiserie. C'est une belle formation. Je ne sais pas quand j'aurai l'occasion d'aller à Tours. Je vais en toucher 2 mots à ma sœur.
RépondreSupprimerJe pense qu'il te plairait beaucoup! J'espère que tu feras un petit saut à Tours un de ces jours :-)
SupprimerJ'avais fait faire mon plancher par des compagnons.... Une façon de travailler comme j'aime
RépondreSupprimerC4est bien de les mettre à l'honneur
Gros bisous
Ton plancher est certainement une réussite. Tu verrais les chefs d'oeuvre présentés... Tu aimerais!
SupprimerLe chef d'oeuvre de réception est sublime!!! Quelle merveilleuse idée! Je vais le montrer à qui-tu-sais.
RépondreSupprimerEt il faudra qu'on aille le voir ce musée. Il y en a un à Paris que je n'ai pas pu encore aller voir mais j'ai l'impression que celui de Tours est beaucoup plus grand. J'admire la façon dont les compagnons ont géré les bouleversements de ces métiers au début du XX ème siècle pendant l'industrialisation de l'Europe. Heureusement que tout ce savoir-faire n'a pas été oublié faute de trouver des jeunes dans les années 30 et 40. Aujourd'hui, les demandes de jeunes explosent. Les gens se rendent compte que rien ne vaut le travail bien fait.
Il y à aussi une palette de toilette sublime, des bottes brodées...c'est une visite qui lui plairait en effet. Et il y a aussi les Maisons des Compagnons.C'est vrai, c'est un miracle que ce savoir faire se soit si bien perpétué malgré l'interdiction du compagnonnage à la Révolution et sa diminution dans les années 1900. C'est la demande de luxe chez les têtes couronnées et la grande bourgeoisie qui l'a sauvé.
SupprimerDes escarpins miniatures..... incroyable ! Je sais que le compagnonnage est quelque chose de très bien et qu'ils font vraiment des chef d'oeuvres ;)
RépondreSupprimerBises
Ce qui est chouette c'est que ça plait encore aux jeunes : le compagnonnage leur semble toujours une voie d'excellence :-). Bisous
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