Qui osera porter du Viktor & Rolf ?




Si j'étais Rihanna, plutôt que de me balader en Dior, je me roulerais dans des robes Viktor & Rolf. La consensualité de certaines icônes soi-disant briseuses de tabous m'étonnera toujours, peut-être encore plus que le travail de Viktor & Rolf qui pourtant me passionne depuis 15 ans. Conceptuel, oui, mais couture, poétique, drôle, déjanté, intello mais pas trop, juste assez pour que le spectateur se sente élevé en être sans être largué. 

Je me rappelle ce défilé qui se terminait par un feu d'artifice pour la présentation de leur parfum, un autre rouge sang avec des robes en simili-tapis rouge, et bien sûr, le défilé performance au cours duquel les créateurs façonnaient des robes-tableaux sur le podium. Il y a aussi eu les silhouettes toutes charbonnées, celles grignotées, d'autres couronnées de bois de cerf et celles qui portaient leur oreiller. Même si l'on sent des emprunts à droite (Galliano) et à gauche (Margiela), ce qu'ils présentent de la mode est unique aujourd'hui. 


J'admire leur façon de mettre la mode en scène. Chez Viktor & Rolf, la couture reste un art et le vêtement une expérience. Le tissu, les coupes, les volumes sont triturés et travaillés dans tous les sens. 

Leur collection de cet été est dans la veine habituelle : bourrée de clin d'oeil et pleine de savoir-faire.

stelda

6 commentaires:

  1. Réponses
    1. Oui et je suis étonné qu'on n'en parle pas plus.

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  2. De l'art en mouvement, des toiles à même le corps, c'est surréaliste, dada, iconoclaste.... j'aime tellement!

    Estelle
    lalippequimurmure.fr

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  3. On aimerait, mais notre environnement n'est pas celui de Rihanna...
    Il nous reste qu'à admirer le travail !

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