Blogueuse et journaliste

Il y a quelques semaines, Laura, une étudiante belge en journalisme, m'a interrogée sur ma double casquette blogueuse-journaliste. C'était la troisième fois qu'on m'interviewait sur le sujet. Il faut dire que, si la guerre blogs-presse a (presque) cessé, le mélange des deux genres reste assez intriguant, même auprès de certains chargés de com' qui ne comprennent pas que tel sujet m'intéresse en tant que blogueuse mais pas pour le journal, ou vice-versa. Blogueuse ET journaliste, c'est parfois un peu compliqué. Comme si on exerçait 2 métiers, comme si j'étais comptable et plombier, par exemple. Pourtant, je trouve mon compte dans les deux exercices. J'ai trouvé les questions de Laura intéressantes et en y répondant, j'ai pensé qu'elles vous éclaireraient peut-être sur le sujet. En prime, elles me permettent de répondre à un autre sujet qui revient très souvent : l'article sponsorisé. Beaucoup me demandent : "Mais pourquoi tu ne fais pas d'article sponsorisé ?"

L'interview étant très longue, je n'ai gardé que l'essentiel. Attention, c'est sans filtre. 
Quel usage faites-vous de votre blog? Vous permet-il de réaliser des choses que vous ne pourriez pas faire en tant que journaliste (comme livrer votre point de vue sur l’actualité, critiquer des marques…)?
Oui, il me permet d'être totalement indépendante et surtout, de choisir mes sujets sans forcément coller aux marronniers. Je parle rarement de la Fête des mères, la St Valentin, tous ces trucs qui me fatiguent (et fatiguent beaucoup de lecteurs). 

Le blog me permet aussi de prendre des risques éditoriaux et de varier les formats. Je peux faire tout ce qui me passe par la tête, avoir un Instaram foutrac, un twitter azimuté… Je n'ai pas de « ligne éditoriale », j'ai plutôt un filtre : « est-ce que ça va intéresser le lecteur ? Lui apporter un plus ? Le rendre heureux, lui faire du bien ? » Je publie quand j'estime que ça rentre dans ces cases et que ça m'amuse. J'élimine tout ce qui pourrait blesser le lecteur, le rendre négatif, être gratuitement méchant envers une marque ou une personne.

J'utilise aussi Le Cas Stelda comme un labo digital. Si un truc ne marche pas, je m'en fiche, ça n'a aucune conséquence. Je peux tâtonner, abandonner… Ca m'a permis de m'initier à Twitter, Instagram, Scoopit, etc. 

Comment se déroule une journée dans la peau d’une journaliste-blogueuse ?
Ce serait un peu long à raconter. Disons que mes journées commencent à 7 h et se terminent parfois à 1 h du mat :)

Pourriez-vous me parler de votre carrière de journaliste ? Comment en êtes-vous arrivé là ?
Je travaille au service magazine d'un quotidien régional. C'est une reconversion, et le 4e métier que j'exerce. J'avais déjà le blog quand j'ai commencé à travailler comme pigiste avant de faire l'Ecole de journalisme de Tours, l'une des 14 formations reconnues par la profession en France. J'ai toujours cherché un travail qui demande de la curiosité, de la pédagogie et qui me permette de ne pas être coincé dans une case. Le journalisme offre tout ça. On est un lien entre les pays, les couches sociales, les métiers, on ouvre des portes sur des mondes auxquels le lecteur n'a pas accès ou qu'il ignore et c'est magique. Comme me l'a dit très joliment un professeur de yoga au cours d'une interview : « Vous faites du yoga en tant que journaliste (yoga signifie lien) ». J'en suis restée bouche bée mais c'était logique! Et ça m'a rendu hyper heureuse.


Fonctionnez-vous différemment en fonction que vous travaillez en tant que blogueuse ou journaliste ? Ecrivez-vous différemment ? Qu’est-ce qui diffère entre ces deux professions ?
Ce fonctionnement de « lien », de porte ouverte, est aussi un pivot essentiel pour mon blog, il y a donc un point commun entre mon blog et mon travail de journaliste, je ne suis pas schizo :). Mais les deux sont compartimentés car un journal, c'est une entreprise. Je ne peux pas me permettre d'en faire à ma tête au boulot : mon travail va toucher 5 autres services et tous mes collègues (et vice-versa). Et si j'écris une bêtise, c'est mon rédac chef qui ira en prison ou paiera une amande. Il faut en être conscient. 

A l'inverse, je peux réaliser et publier une enquête pour le journal : il me protégera en cas de poursuites, mes sources aussi seront protégées dans le cadre du secret des sources, etc. En tant que blogueur, non, c'est pour ça que je ne publie pas tout ce que je voudrais sur le blog car les blogueurs sont dans un vide juridique terrible : on est soumis au droit de la presse sans bénéficier des protections légales accordées aux journalistes. Je trouve ça indigne.

Au niveau de l'écriture elle-même, je travaille pour plusieurs supports et mon écriture s'adapte à chaque cible. Je peux écrire « façon Le Monde », « façon ELLE » ou « façon Stratégies »:) Sur le blog, j'écris comme je parle dans la vie !

Pour ce qui est des shoppings, pour le journal, j'essaie de penser à tous les lecteurs, je ne présente pas que ce que j'aime ou qui correspond à mes engagements : je ne porte jamais de tongs mais je fais des shoppings tongs! Sur le blog, je suis plus égoïste.

Un journal est aussi plus exigeant : il y a des dead-lines, un équilibre financier…. Pas sur un blog et je ne veux pas me l'imposer, ou ça deviendrait un métier et ça m'énerve terriblement quand on dit que blogueur est une profession, même si on en vit. Un blogueur pro, en fait, c'est une agence de com' indépendante, ou un consultant (en style, en marketing, en événementiel). Pas autre chose :). Le blog de Garance Doré n'est d'ailleurs plus considéré comme un blog, mais comme un webzine. Quant à celui de Make my Lemonade, il intègre une boutique… soyons sérieux, c'est tout sauf du «blogging». 


Selon vous, le blog est-il devenu un outil incontournable, essentiel pour les journalistes ?
Non, pas du tout. Ca dépend vraiment de chacun. Ca peut être très lourd d'écrire encore en plus de son travail, de rester connecté le soir et le week-end. Pour d'autres, c'est une fenêtre, une soupape de sécurité pour traiter un sujet qu'ils abordent rarement au boulot mais qui les passionne (c'est mon cas).


Le blog est-il un plus sur le CV des journalistes ? Selon vous, les rédacteurs en chef apprécient-ils que leurs journalistes possèdent un blog sur lequel ils n’ont pas d’influence ?
Je ne crois pas, au contraire, sauf quelques exceptions (comme L'Express Styles). Mon blog n'est pas rattaché au site de ma rédaction (pourtant, mon responsable me l'a proposé) mais je ne préfère pas : s'il l'était, il serait beaucoup plus « tenu » car il y aurait toujours des annonceurs ou des institutions qui trouveraient honteux que je parle de ceci ou pas de cela et s'en plaindraient au journal. Je ferai plus attention, pas pour moi, mais pour le journal (cf réponse précédente). 

Par contre, sur le CV, c'est un plus (voire indispensable) pour trouver un job, surtout quand on cherche en bi-média ou en web : le blog vous tient lieu de book. Certaines écoles de journalisme obligent d'ailleurs les élèves à en ouvrir un, et à avoir un compte Twitter. 

Pensez-vous que les blogs représentent l’avenir du journalisme?
Non, pas du tout. Un blog, ce n'est pas un journal. Même si les deux sont des mediums, c'est comme dire que l'affiche est l'avenir de la peinture :). Ca n'a rien à voir, même si ça semble être le même secteur ! L'un ne vaut pas mieux que l'autre, je pense que les deux sont complémentaires et indispensables. Et si je m'insurge contre la « professionnalisation » du blogging, ce n'est pas par jalousie, c'est parce que je suis très inquiète de voir un espace de liberté et d'indépendance être phagocyté par les lobbyings et les grandes marques (voir ma réponse ci-dessous). 


Pensez-vous que les blogs font partie des facteurs qui expliquent le déclin de la presse féminine ? Sur le long terme, les blogs vont-ils éclipser les magazines beauté/mode ?
Oui, les blogs ont énormément impacté la chute de la presse, puisqu'ils ont offert gratuitement un contenu original et varié.... mais le déclin était déjà amorcé par la presse elle-même ! La nature a horreur du vide et les blogs ont prospéré parce que la presse ne proposait plus rien depuis 20 ans. 

Cinq ans après le boum du blog féminin, (mariage, mode, déco ou beauté), le processus commence à s'inverser : les blogs deviennent fades, uniformes, stéréotypés et de nouveaux magazines émergent : Society, NEZ, Serengo, Flow, Happinez... Je crois que la presse a toujours de l'avenir mais ce ne sera plus de gros tirages et des titres de masse. Ce sera de beaux objets réfléchis, passionnés, avec une dimension sensorielle. Et sans pub, pour la plupart, ou avec peu de pub. Ils sont plus chers mais le lecteur préfère acheter moins et mieux, en avoir pour son argent. On voit le même mouvement pour la food. 



Comment rédigez-vous vos articles ? J’ai lu dans votre description que vous refusiez les articles commandés. Comment choisissez-vous les produits dont vous allez parler? Que pensez-vous des blogueuses qui rédigent des articles commandés par des publicitaires ?

Je pars d'un sujet qui m'intéresse ou dont je pense qu'il répond à une question de mes lecteurs, qu'il peut les aider ou les faire rire. Pour les produits, ce sont des coups de coeur puisque je les achète dans 90 % des cas et j'essaie de parler de choses que j'ai testées. Les marques m'envoient parfois des cosmétiques, j'en parle si ça peut intéresser mes lectrices mais sinon, c'est niet. J'ai refusé des voyages, des vêtements, des tests de spa, de thalasso et compagnie parce que je sais que mes lectrices cherchent autre chose en venant me lire. Par contre, un super déo bio, j'en parle même si je n'y gagne rien :).

Je ne comprends pas l'intérêt de faire des papiers commandés. Enfin, bien sûr, je vois l'intérêt (gagner des sous, toussa), mais ce n'est plus du blogging, c'est du publi-communiqué. Pour le lecteur, c'est souvent zéro intérêt et pour soi-même, ça n'a que celui de remplir le porte-monnaie. D'autres blogueuses ont d'ailleurs préféré cesser de le faire, parce qu'elles voyaient que ça les entraînait loin de leur vision du blogging. 

En tant que consommateur, la pub m'insupporte, la com' est partout, c'est un bruit de fond qui rend fou et je refuse d'infliger ça à mes lecteurs. Acrimed expliquait : « Si l’on considère la publicité au sens très large, «en incluant le sponsoring, le placement de produits dans les films, les enseignes et devantures de magasins, les publicités sur distributeurs de boissons, les displays et autres présentoirs dans les magasins, les logos bien identifiables sur vêtements, etc. », on se rapproche de « 15 000 stimuli commerciaux par jour et par personne » selon Arnaud Prêtre, chercheur en neuroscience... Soit une marque ingurgitée par notre cerveau toutes les cinq secondes. » Vous vous rendez compte ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'en rajouter ? Je crois que non. On est tous en train d'en crever, de créer de la surconsommation et de la frustration. Sans partir au Tibet vêtu d'une robe de bure, pas besoin de reprendre tous les shampoings qui sortent. En tant que journaliste, je reçois des nouveautés L'Oréal. Une sur 2 au moins n'est pas si nouvelle que ça, c'est juste un nouveau packaging, une extension de la gamme… Franchement, ça intéresse qui ? Personne. Sauf quand les médias jouent le jeu en faisant caisse de résonance. Je refuse de rajouter deux sous à la musique. Par contre, quand L'Oréal sort un produit cool et rigolo, comme leur dernier rouge Matte, ou leur mascara Papillon Sculpt, j'en parle, parce que c'est vraiment sympa et le lecteur découvrira une vraie nouveauté.

J’ai lu une étude américaine qui expliquait que de nombreux blogueurs se plaignaient des pressions publicitaires. Subissez-vous des pressions de la part des publicitaires et des marques ?
Zéro, puisque j'ai zéro pub et zéro partenariat !!! Parce que je suis trop petite aussi : même si je suis suivie par des influenceurs (rédac' chefs de féminins, stylistes, experts en stratégie digitale), les marques s'en fichent car elles ne regardent que le nombre de followers. Et comme j'ai 10000 fois moins de lecteurs que Garance Doré ou Make My Lemonnade, ils se fichent de ce que je publie. Par contre, je peux vous confirmer la pression exercée par de grandes marques beauté et mode (dans le luxe en particulier) sur des blogueurs indépendants, pour qu'ils retirent des articles critiques. Ceci dit, ils le font aussi auprès des rédactions.

Pouvez-vous vivre uniquement grâce à votre blog, ou devez-vous exercer un travail complémentaire ?
Dès le départ, j'ai choisi de ne pas en vivre (en fait, il ne me rapporte pas un kopeck mais des tonnes de belles rencontres et de supers amitiés). C'est aussi pour ça que je me permets tout dessus ! Je n'ai pas besoin de faire attention à mon image digitale pour séduire ou rassurer des marques.


Un des plus grands reproches faits aux blogueuses sont les cadeaux qu’elles reçoivent des marques. Qu’en pensez-vous ?

Je comprends les marques à 100 % et je comprends les blogueuses : c'est un bon plan pour les deux parties ! Une pub dans Marie-Claire France va coûter 30 000 euros. Pour ce prix-là, vous avez 3 blogueuses de catégorie A, qui feront un article indexé à vie dans Google et visible dans tous les pays francophones, ou un post Instagram international…  avec en cadeau Bonux, une audience ultra ciblée, donc une meilleure accroche des consommatrices. Faudrait être stupide pour passer à côté de ces super soldes de pub, non ? Les blogueuses sont devenues, pour les marques, les Ubers de la presse :)


L'ex mannequin Chrystele Saint Louis Augustin insiste sur le rôle des blogueuses, dont le pouvoir est immense sur le secteur aujourd'hui : « La mode créé du désir là où il n'y en a pas pas forcément, on peut donc l'utiliser pour son pouvoir politique ». Je ne veux pas jouer les Don Quichotte de la Toile, c'est simplement ma façon de voir les choses et ce blog me permet d'être fidèle à mes envies. Je suis heureuse de mettre en avant des petites marques que je déniche à droite et à gauche, ou qui me contacte et pour lesquelles j'ai un coup de coeur. Je refuse, en revanche, de jouer les porte-manteaux à prix cassé, parce qu'au final, les lecteurs sont perdants. Soyons honnête : plus tu reçois de cadeaux, plus tu es obligé de prendre de temps pour en parler (on rappelle que c'est donnant-donnant, hein, les cadeaux, c'est pas juste parce que les marques ont été prises d'une philanthropie frénétique à l'aube de 2008). Moins tu as le temps pour parler du reste...

Et le mot de la fin sera celui de notre charmant Loïc Prigent. Madame Figaro a publié une interview croisée passionnante, "Etre, c'est être liké", interrogeant le journaliste et la philosophe Elsa Godart au sujet des réseaux sociaux.  Extrait :

Elsa. G. – Chacun fait l’autopromotion de sa musique, de son image… on est média.Loïc. P. – Mais un média au service des marques ! Quand les blogueurs sont arrivés dans la mode, tout le monde a hurlé : «Ça va changer la façon de critiquer la mode !» Résultat, tous ces gens publient des photos standing ovation. C’est rare de voir sur les réseaux sociaux des photos avec un commentaire : « J’étais au défilé de telle ou telle marque et c’était moche.» C’est toujours une photo valorisante. Pourtant, Dieu sait qu’on en a vu des défilés moches en mars dernier, très ratés, ou des copies de ce qu’on avait vu dix minutes plus tôt.


Pour aller plus loin : Les rédacteurs de mode peuvent-ils lutter contre le système ? sur Vestoj

Dédicace à Laura : merci pour cet échange !

stelda

28 commentaires:

  1. J'ai tout lu et j'ai bien fait c'était non seulement très intéressant et surtout j'aime beaucoup comment tu l'exprimes. Sans méchanceté ou arrogance, tu donnes ton point de vue et ça change des gueguerres qu'on peut voir sur les réseaux ! Bisous

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    1. Ouf, merci beaucoup! J'avais très peur de passer pour un ayatollah du blogging :D

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  2. Cette interview confirme notre choix de suivre votre blog avec beaucoup de plaisir - votre indépendance et franc-parler nous ont séduites ! C'est vrai, les blogs ont apporté quelque chose de nouveau, mais nous trouvons qu'une certaine uniformité s'est installée en ce qui concerne les blogs de mode.
    Nous, les matchingpoints, nous ne sommes qu'un tout petit blog amateur, l'idée est de parler de tous les sujets qui nous passent par la tête, jamais nous avions pensé à gagner de l'argent. Nous avons l'impression que beaucoup de jeunes rêvent de devenir une seconde Garance...Nous n'avons jamais accepté le moindre partenariat - mais si jamais un hôtel 5 étoiles, un spa de luxe, un resto 3 étoiles ou une maison de couture nous proposent de les tester, nous accepterions volontiers...

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    1. Mais amateur, c'est justement le principe même d'un blog :D Et le votre est chouette parce que vous parlez tranquillement de ce qui vous intéresse, c'est tout de même le principe de base!
      En fait, je crois que l'uniformité s'est déplacée sur Instagram. L'autre jour, j'ai entendu quelqu'un pester contre "les photos toutes les même, toutes filtrées" :)

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  3. C'est intéressant (je sens que je vais être vraiment en retard au travail, en revanche) de te lire à ce sujet. Et je te rejoins sur tous les points. Je file, bisous
    Maeve

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    1. Merci beaucoup, Maeve ! J'espère que tu es arrivée à l'heure :)
      bisous

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  4. Très intéressant ton article ! Je ne te rejoins pas sur l'ensemble des avis. Je pense que l'on peut continuer à bloguer tout en rentrant un peu de sous. Il faut juste s'imposer une discipline oui... difficile à suivre parfois à cause de l'appât du gain. Mais bon, je suis peut-être du "mauvais" côté de la barrière :)
    En tout cas, j'aime ton développement, très constructif. RT direct !

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    1. Ce n'est pas le "mauvais" côté, c'est "l'autre" côté :D Justement, les blogueuses-attachées de presse ou chargées de communication que je connais séparent très bien les choses. Elles font très attention et sont très respectueuses de leurs lecteurs, n'abusent jamais de posts sponsorisés. Sans doute parce qu'elles savent que la com' est un métier et qu'elles veulent garder cette part de hobby sur le blog. Et que l'on soit chargé de com' ou journaliste, on se rejoint là-dessus, puisqu'on est toutes dans l'info-com' :)

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  5. Voilà pourquoi ce blog a une tonalité, une approche différente que nous aimons et suivons

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  6. Cet article est passionnant. Je crois que j'aime ton blog pour ta liberté d'expression dans tous les domaines. Continue comme cela tant que tu peux.

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    1. Je crois que si je ne peux plus continuer comme ça, j'arrêterais

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  7. Merci pour cet entretien très intéressant qui permet d'en apprendre plus sur vous ! J'aime vraiment votre éthique professionnelle qui se fait rare.

    Estelle
    lalippequimurmure.fr

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  8. Moi qui vous suis en silence depuis bien longtemps maintenant, je ne peux que vous remercier pour ce billet intéressant à plus d'un titre, qui éclaire votre personnalité (m'enfin on n'en avait pas besoin pour vous apprécier), et met des mots sur mon ressenti vis à vis du blogging "amateur" qui est apparemment devenu une sorte de parent pauvre...Quant à découvrir que je supporte pas moins de 15000 stimuli pub par jour, je crois bien que je vais aller de ce pas me chercher une grotte!

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    1. Je vous rassure, il y a encore de beaux blogs amateurs mais c'est vrai qu'on est regardé un peu comme des looseuses : "Tu ne veux pas te professionnaliser ?" Ben non. Comme celle qui adore cuisiner le mercredi n'a pas forcément envie de le faire H24 7J/7 pour des inconnus!
      By the way, je suis allé faire un tour sur votre blog : j'adore votre ton!!

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  9. Très passionnant cet intervieuw, et je te reconnais totalement dans les réponses.
    Garde bien ta liberté de penser et d'écrire, pour ton blog, c'est comme ca qu'on t'aime.

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  10. Merci pour ce bel interview ! Et merci de continuer à écrire ce blog pour notre plaisir ! Bises

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  11. Super article avec des réponses très claires et très pédagogues. Ca me pousse à réfléchir sur ma façon de bloguer. On n'est pas tout à fait sur la même ligne mais je m'identifie énormément dans ta sincérité. Je trouve que l'on retrouve ton côté journaliste dans ton blog car il est très informatif mais avec ton ton propre :) Bises !

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    1. Merci beaucoup, Juliet. J'ai lu hier un autre article intéressant chez La Fille de l'Encre sur ce sujet., il t'intéressera peut-être ? Bises

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  12. article très intéressant comme d'habitude ! tes articles ne me déçoivent jamais , on y apprend toujours quelque chose ce qui n'est pas le cas de beaucoup de blogs qui n'existent que pour nous faire acheter encore et encore ....du coup j'en ai supprimé plein de mes favoris . Merci Stelda et continue de nous informer ! MP

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    1. Oh, merci, MP, je suis très touchée. Ce qui est dingue, c'est qu'à l'origine les blogs donnaient des astuces pour consommer autrement, moins cher... Et la blogosphère s'est fait récupérer sans s'en rendre compte...

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  13. une fille intelligente qui pense à ses lectrices --> c'est top !!!!
    ALors merci pour ce beau blog
    Bises

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    1. Merci Vic <3. Gros bisous et merci d'être toujours là!!

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  14. Super article (je ne dis même plus post...), merci !
    Je me suis beaucoup détachée des blogs devenus commerciaux, la spontanéité me manque, et je suis toujours heureuse de faire un tour chez toi, où je lis 6-7 articles d'affilée, comme aujourd'hui !
    J'ai essayé de blogger un peu, mais je n'arrive pas à m'imposer des délais, mon activité professionnelle mange trop de temps (au début, chômeuse désoeuvrée, désormais auto-entrepreneuse) ! Je suis impressionnée par ton rythme, même s'il est moins fréquent qu'avant, c'est toujours pertinent et bien écrit.

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    1. Merci Gaëlle ! C'est vrai qu'un blog est très chronophage. J'ai aussi ralenti le rythme pour les lecteurs : il y en a tant à lire qu'un article par jour, ça me semblait trop :)

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