Le lin, le plus beau


Le grand discret, c'est bien le lin. La plus ancienne des fibres végétales travaillée par l'homme est encore le parent pauvre de la mode et c'est du gâchis car le lin est l'ami parfait. D'abord, il ne boit pas : sa production nécessite très peu d'eau et de produits chimiques. Ensuite, il est d'une solidité à toute épreuve (on a retrouvé des traces d'un vêtement en lin datant de 36 000 ans avant Jésus Christ). Enfin, contrairement aux idées reçues, il peut se travailler de toutes les façons possibles.

Les tee-shirts en jersey de lin l'ont un peu démocratisé mais il est encore trop souvent synonyme de rusticité. Alors que le lin peut de tisser de toutes les façons, se broder, s'ajourer, s'imprimer, se tricoter... On peut en faire de la toile de tapissier, du tulle, de la mousseline, de la dentelle. Il est même devenu infroissable.

Clairement, le lin est mon textile préféré, je l'ai même choisi pour ma robe de mariée. Le choix ne serait pas banal aujourd'hui mais au début des années 2000, c'était aussi extravagant que vouloir se marier en robe courte : ma mère a failli ne pas s'en remettre, une de mes belle-sœurs m'a regardée comme si j'étais folle. On ne se marie pas en lin, voyons, le lin, c'est un truc de pauvre. Erreur. Le lin est un truc magique.

ULTRALIN - photo ®LaurentDeBroca- robe de Sherzad Atabaev
Bref, j'ai écumé les boutiques de tissus pour trouver un lin, ça n'a pas été facile, les vendeuses aussi me regardaient comme une dingue : "Du lin ?? Pour une robe de mariée ? Vous ne voulez pas plutôt regarder nos satins de soie et nos tulles ?" Non. Je veux du lin, vous savez, ce truc porté par les reines d'Egypte. J'ai trouvé une toile de lin fine et j'ai eu ma robe, confectionnée avec amour par une amie. C'était le plus beau de mes cadeaux de mariage (après mon mari, bien sûr).

On ne voit jamais de lin sur les podiums haute-couture et les stylistes se privent de quelque chose. Heureusement, début juillet, la Fédération française de la création couture sur-mesure, qui regroupe des couturiers, a présenté à La Maison Champs Elysées 12 robes sublimes en lin. Intitulée Ultralin, l'exposition n'a malheureusement duré que quatre jours. Le résultat a failli me faire pleurer d'émotion.

 Comme cette robe, d'Isabelle Beaumenay-Joannet.
ULTRALIN - photo ®LaurentDeBroca- robe de Isabelle Beaumenay-Joannet
Les couturiers ont travaillé des tissus labellisés Masters of linen, créés par des membres de la confédération européenne du lin et du chanvre. Ultralin voulait allier les savoir-faire de l'artisanat d'art et de l'industrie textile. Si différents mais complémentaires, dans ce travail collectif, ils ont aussi réuni écologie et beauté.

Les créations en détail :


Passionnée par les métiers de la couture depuis l’âge de 16 ans, Claire Sarmadi suit, parallèlement à ses études classiques, des formations professionnelles de couture sur-mesure, dessin de mode, broderie à la main, restauration d’art, design textile... Reconnue Meilleur Ouvrier de France en 2011, Claire Sarmadi présente régulièrement jusqu’en décembre 2014, ses collections coutures et accessoires «Pièces uniques, les modèles d’exception», des créations inspirées de l’histoire, de la tradition, des voyages, des avant-gardes et de l’art contemporain. 

ULTRALIN : robe Marie-Antoinette, double drapé et bustier en toile fine lurex or de Deltracon et le satin ivoire de Martinelli Ginetto rebrodé de motifs floraux 









Avec cette robe très Renaissance, Umberto Foddis nous rappelle que le lin peut être cossu et faire le fou. D’origine sarde, le couturier commence sa carrière chez Gattinoni, où il devient premier assistant. Il crée ensuite les premières lignes de différentes marques italiennes avant de reprendre l’atelier familial à Rome. Depuis 2013, Umberto y réalise robes de soirée, de mariée et de cocktail. Volumes, asymétrie, couleurs... le créateur puise son inspiration aussi bien dans les mouvances souterraines de la culture urbaine que dans les codes impérieux du glamour all’italiana. 

ULTRALIN : ensemble en lin blanc argenté et enduit de Libeco, avec découpes, incrustations, plissages et applications de dentelles Solstiss


Cette robe me touche particulièrement car j'ai croisé Sylvie Kameni il y a une dizaine d'années et les brodeuses qui ont travaillé avec elle sur cette robe m'ont appris beaucoup de choses... Leur atelier était en face du mien. Elles piquaient, brodaient, plissaient, toute la journée, des merveilles. Pour Chanel, entre autre.

Après une formation technique, Sylvie Kameni, originaire du Cameroun, a intégré la chambre syndicale de Paris et les ateliers d’Yves Saint-Laurent. Maitre Artisan styliste modéliste, cette grande admiratrice de Valentino et de Van Gogh ouvre son atelier/boutique à Marseille en 2000. Ici, elle utilise du jacquard de lin, un tissu aussi méconnu que le velours de lin.

ULTRALIN : mini robe en jacquard lin art déco de Nelen & Delbeke N.V. et sur robe majestueuse, asymétrique en satin de lin de Martinelli Ginetto, col brodé de motifs floraux par les Filles d’Hortensia 




On n'imagine pas que le lin se fasse dentelle. Et pourtant... Ali Thompson suit une formation de tailleur en sur-mesure qui l’amène à la réalisation de costumes pour l’Opéra de Berlin et pour le cinéma. Diplômée de l’Académie des Arts de Berlin et après plusieurs années passées à l’Académie Mode et Design de Berlin, elle dirige depuis 2008 sa maison de couture «Ali Thompson» où sont créés des modèles Haute Façon en sur-mesure et où sont présentées également ses collections.

ULTRALIN : robe sirène en dentelle de lin Solstiss entièrement ré-incrusté et col bordé de plumes 



Voici la robe de mariée parfaite. Ou une robe de vestale. 

Après un cursus d’études de couture qui lui permet d’obtenir 4 diplômes, suivi par 15 années d’expérience dans les ateliers de haute couture Yves Saint-Laurent, Christian Dior et Chanel, Guenaëlle Debarnot crée Etoffes & Silhouettes à Vitry-sur-Seine, avec l’idée de lier allure et excellence en perpétuant le travail de haute couture et de sur-mesure pour des robes de mariée, du soir, de cocktail... avec leurs accessoires.

ULTRALIN : robe sculptée dans le damassé blanc pur de Fi.ill Graziano Fu Severino et le satin de Penta Servizi Tessili 




Comme un jeu drapé. Un morceau de tissu blanc, tout simple et souple, qui entoure le corps pour former une robe d'une simplicité absolue. Il fallait oser. 
Les chemins de Marie Viloteau et Mary Kruger, stylistes diplômées d’Esmod International, se croisent en 2007, à Bordeaux où elles choisissent d’associer leurs expériences pour développer ensemble la marque sous le nom Mary Viloteau. Marie Viloteau fut 1er prix du Grand Jury et du Grand Public d’Esmod et Mary Kruger, modéliste, évolua pour les grands créateurs Sonia Rykiel, Louis Vuitton...

ULTRALIN: robe graphique en tissu plumetis de lin Cotonificio Albini 



Ici, la créativité autant que le travail du lin m'a laissée sans voix. Cette maille géante est magnifique. 
Isabelle Beaumenay-Joannet est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Saint- Etienne et du Studio Berçot. Elle est l’assistante de Véronique Leroy avant de créer sa marque à Paris en 1995. Isabelle dessine ses collections dans un esprit libre, inspiré de grands maîtres tels Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin, Yves Saint- Laurent. Ses matières de prédilection sont les soies d’organza, satin, crêpe, gazar, tulle, plumetis, dentelles... Ses créations glamour, sexy et pleines d’astuces n’hésitent pas à dénuder le dos de la future mariée, à jouer avec les très fines bretelles et les superpositions, et à faire danser le biais de ses jupes de soie. 

ULTRALIN : maille tricotée par le Linen Dream Lab Milano, ajourée et plissée, drapée et rebrodée des paillettes géantes avec les fils de lin de Safilin et Linificio



Letz Martin a magnifié cette toile épaisse, presque brute. 
Un stage chez Christian Lacroix, un passage chez Torrente haute couture, Pierre Letz, diplômé de l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne et Daniel Martin, diplômé d’Esmod, puis en charge de la collection mariée chez Hélène Gainville, créent Letz Martin à Paris en 1989. Ils collaborent par l’intermédiaire de la Maison Lemarié, avec les Maisons Chanel, Ralph Lauren, Ralph Rucci, Ungaro, Yves Saint Laurent et Vera Wang. Brodés d’éléments en céramique de Fanny Acquart Gensollen, l’une de leurs robes a gagné le prix de la création de la ville de Paris.

ULTRALIN : robe drapée en lin brut de Lemaitre Demeestere et doré à la feuille, buste en toile fine lurex or Deltracon rebrodé de pampilles en céramique

 

Du lin haute-fantaisie... Portée, la jupe se déploie comme un champ de fleurs. Mirna Elhage a créé une robe avec laquelle on a envie de jouer, une robe de princesse qui ne se prend pas au sérieux. 
La créatrice débute sa carrière de styliste en 1980 à Beyrouth et 2 ans après, décide d’approfondir ses connaissances à Paris où elle rejoint l’Institut Paris- Modéliste et les cours de coupe à la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, complétés par des stages chez Letz-Martin et Pierre Balmain. Dès son retour au Liban, Mirna reçoit une offre de travail à Dubaï. Elle lance sa propre marque en 2003 (son atelier emploie aujourd’hui 20 ouvriers) et inaugure son institut de formation en 2009. 

ULTRALIN : tulle de la maison Sophie Hallette rebrodé de graines de lin dorées, paillettes et strass, avec une accumulation de fleurs en lin découpées 



Un magnifique esprit moyenâgeux et un beau jeu de matières entre le corsage et la jupe, pour lesquels le couturier a su exploiter les qualités d'un lin épais et d'un lin fin. Après 8 ans de création et de direction artistique en prêt-à-porter de luxe et haute couture dans son pays d’origine, l’Ouzbékistan, Sherzad Atabaev s’installe à Paris en 2012 pour se perfectionner dans la broderie et collaborer aux défilés et commandes des maisons parisiennes. En décembre 2014, il expose sa première collection made in France de pièces uniques et d’accessoires à la Biennale des métiers d’Art du Carrousel du Louvre.

ULTRALIN : lin brut de Lemaitre Demeestere brodé de milliers d’éléments métal et perles 





 Sophie Castagnetti a confectionné une robe que Cléopâtre aurait sans doute adoré porter. Elle a choisi un lin travaillé en gaze et la robe est intemporelle. 
Un diplôme d’architecte, puis de modéliste, une expérience professionnelle dans le design, une envie depuis toujours de travailler les matières, les tissus...et enfin, une mère couturière, ont tout naturellement entraîné son passage au stylisme. Sophie Castagnetti débute son activité en 1998, en appartement dans un premier temps, puis ouvre son atelier boutique en 2004 à Paris. 

ULTRALIN : jeu de bandelettes découpées en tissus fantaisies John England Irish Linen superposées sur un fond transparent 


La France cultive la moitié de la production mondiale de lin. Le reste est produit en Belgique, un peu en Allemagne, en Pologne et en Lituanie. Ce sont les seules régions où le climat permet de faire pousser et traiter un lin de qualité : une fois le lin arraché, c'est l'alternance de pluie et de soleil qui lui permet de rouir, c'est-à-dire aux fibres de se détacher naturellement des tiges.

Tout est bon dans le lin : les fibres longues servent aux vêtements, les graines se mangent ou produisent de l'huile et des solvants, les déchets et les fibres courtes sont utilisés dans des fibres composites high tech : carénage de véhicule, casque de VTT, raquette, isolant pour les maisons... Le lin est presque aussi solide que la fibre de carbone. Il est deux fois plus léger et plus souple, et son impact environnemental est le plus faible de toutes les fibres végétales.

Alors, c'est qui le plus fort et le plus beau ??

Source photos : Fédération Française de la Création couture sur Mesure-Paris

stelda

21 commentaires:

  1. Waouh, toutes ces créations sont magnifiques, grandioses, je n'imaginais pas qu'on puisse faire de si jolies robes avec du lin.
    Je n'ai que des tee-shirt en lin, j'avais peur pour le froissage mais non, avec essorage à 400 tours pas besoin de repassage...du coup j'ai bien envie d'une robe aussi.
    Très originale de se marier avec une robe en lin, c'est sur que tu as du surprendre beaucoup de monde.

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    1. Le lin permet de jouer sur le contraste d’un fil un peu sec et des plis et des broderies. La grande innovation de ces dernières années a été de pouvoir faire de la maille de lin. Et aujourd'hui, beaucoup de lins de bonne qualité se froissent peu.

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  2. Merci pour ce cour sur le lin ! En fait, c'est un produit bien de chez nous, et assez écolo.
    A part ces créations extraordinaires que vous nous montrez (pourquoi ne pas nous montrer votre robe de mariée ?)...nous connaissons le lin plutôt comme une matière qui froisse. Nous avons des pantalons que nous adorons pour leur confort, mais on est tout de même chiffonné au bout de quelques minutes déjà. Néanmoins, nous avons aussi des pulls et des t-shirts. Et nous dormons même dans des draps brodés en lin, des draps anciens, qui procurent un bien-être et une fraîcheur par ce temps de grande chaleur

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    1. C'est même un produit TRES écolo et lorsqu'il est tissé est cousu en Europe, son empreinte carbone est hyper limitée.
      Les draps en lin, c'est le bonheur! J'ai récupéré ceux de ma grand-mère :)

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  3. Vraiment sublimes ces modèles. j'adore aussi cette matière et la porte beaucoup. Les impers qui en contiennent ont un "froissé élégant" du plus bel effet. Belle mise en lumière que ton article, bravo !

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    1. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis contente que cet article vous intéresse <3. Merci!! Le lin enduit aussi est canon. Cette fibre est intéressante parce qu'elle permet de jouer avec l'épaisseur de la matière de plein de façons.

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  4. Je savais tout cela avec la visite de Futuro Textile à Lille. C'est merveilleux tout ce que l'on peut faire avec.

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  5. J'adore! Tu nous emmènes en voyage, c'est magnifique.

    J'ai un peu joué avec la toile de lin à l'époque où je peignais le tissu (le lin et la soie, jamais rien d'autre, j'étais snob), c'est une matière mystérieuse que je maitrise mal, mais j’aimais son aspect vivant.
    Et la toile de lin est aussi le must absolu, en matière de toile à étirer sur un cadre pour la peinture en général! ;)

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    1. Merci :) Ce sont surtout les artisans et les tisseurs qui nous emmènent en voyage :)
      Et tu as raison, le lin reste le top pour peindre. C'est aussi le top en tapisserie (toile, velours, etc)

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  6. J'aime le lin à la folie! La robe de mariée en lin: quelle idée géniale! Franchement plus seyante sur pour la plupart des silhouettes qu'un satin de soie!

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    1. Dans mes bras, chère Anonyme! Oui, il a un tombé très naturel, et on peut choisir un tissu brut comme un tissu très sophistiqué.

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  7. C'est magnifique ! ... Mais triste aussi lorsque l'on sait que les terres à lin sont vouées à la disparition en France... Je ne l'ai pas vu, mais un collègue m'a parlé de ce documentaire d'Arte : La terre en morceaux (http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/la-terre-en-morceaux,93036655.php)...
    Et à quand une photo de ta robe de mariée en lin ?!?!

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    1. Rooooh, je n'ai pas vu ce doc. Au contraire, j'ai lu récemment que les cultivateurs pensaient augmenter la surface de lin cultivée car ils peinent à répondre à la demande.

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    2. Alors je compte sur toi pour mener l'enquête ! :-)

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  8. Oui le lin. Magnifique, merci pour ces sublimes images. J'aime beaucoup le lin. Ca froisse et alors ? Ecrit la fille qui porte, parfois, ces chemisiers en coton non repassés....
    On ne va pas s'arrêter à ça !
    Le lin est doux, il est chaud, il est frais, je trouve cette matière sensuelle, dans le sens, qui appellent les sens à bouger leurs petites mimines...
    J'aime aussi beaucoup le chanvre, solide, frais et beau aussi.
    J'ai des draps en chanvre, made in France, des tee shirts. Bon hélas, de ce côté là, les vêtements en chanvre ont encore un look plutôt ecolo bio brut, difficiles de trouver de l'élégant.

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    1. J'avais les larmes aux yeux en voyant ces associations de matières vraiment magnifiques. Une preuve de plus qu'un camaïeu peut être magnifique si on s'amuse avec les texture.
      Le chanvre va sûrement suivre son grand frère :)

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  9. Quelle superbe exposition et quel dommage que ULTRALIN n'ait été présenté que quatre jours!
    Merci aux créateurs pour ces propositions aussi variées que sublimes.
    Moi aussi, j'adore le lin, pour son toucher, sa texture... sa culture en France à peu de frais pour la nature ne me laisse pas indifférente.
    Il y a quelques années, CAROLL avait proposé quelques robes de formes intemporelles en lin Made in France. J'en avais une razzia! Elles sont toujours aussi belles, voire plus belles qu'au début.

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    1. C'est en effet l'une des qualités cachées du lin : il se patine avec le temps, il a quelque chose de vivant, comme le cuir.
      J'espère que ces magnifiques robes seront exposées à d'autres occasions.

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  10. Merci pr cet article très intéressant et qui me permet de poster mon 1er commentaire ici ! je fais partie de celles qui pensaient que le lin ne pouvait pas être doux, mais je change peu à peu mon fusil d'épaule et les photos me confirment tt ça ! Ce qui est marrant c'est que j'ai lu il y a peu un article passionnant sur le lin dans le magazine WE demain, disant que c'était en plus une culture top d'un point de vue écologie et qu'il était de plus en plus utilisé ds ts les domaines... bref le lin a tout bon !
    En revanche, moi aussi j'aurais bien aimé voir la photo de THE wedding dress en lin... :-)

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    1. Je suis ravie que tu commentes :) Merci beaucoup!
      Le tissu le plus méconnu est sans doute la mousseline de lin (et le velours de lin, utilisé en décoration). Longue vie au lin!

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