Le bio en 10 questions #1


Fille d'un père chimiste qui a vécu la grande époque des poulets nourris à la farine de poisson, des vaches folles, des carottes en conserve épluchées à la soude et autres joyeusetés, j'ai été élevée au grain : poulet de ferme, viande de cheval, savon de Marseille pour la douche et la vaisselle, bicarbonate et savon noir pour la maison. On se soignait à la tisane de thym et au sirop d'oignons et les antibiotiques étaient tout sauf automatiques, c'était même à l'approche de la phase terminale. J'écoutais ses conseils d'une oreille indifférente, et à 18 ans, sitôt installée dans mon 20 m2 d'étudiante, je me suis ruée avec délices au premier Auchan du coin pour faire provision de Tahiti douche senteur Coco.

Les meilleurs choses ont une fin : 4 ans et 1 bébé plus tard, j'ai repris la voie paternelle, pavée de liniment oléo-calcaire et de savon qui pue. Fort heureusement, aujourd'hui, j'ai trouvé des savons qui sentent bon. Je ne suis pas 100 % bio, j'ai encore acheté un mascara YSL Effet Faux Cils il y a 3 jours (que je vous déconseille, d'ailleurs, soit j'ai eu un fond de tiroir tout sec, soit la formule a été modifiée mais il coûte 3 fois plus cher et gaze 2 fois moins bien que le Miss Manga Punky de L'Oréal ou le Bourjois 2 en 1).

Cet article est donc rédigé par une poulette pas repentie, ni cosmétologue ni chimiste. Il a pour but de faire un peu le point sur tout ce qu'on entend et lit et de vous aider à comprendre ce qui se passe dans vos pots de crème, bio ou pas.

1. Il faut passer au bio ou pas ?

Entre les hurlements alarmistes et à la limite du complotisme de certains terroristes verts et le matraquage des grands groupes de cosmétique conventionnelle qui nous serinent que non, les ingrédients artificiels ne sont pas dangereux et qu'à 0,001 %, on ne risque pas grand chose à se tartiner les lèvres de plomb, on peut se poser la question.

Réponse de la fille qui se mouille pas (mais je suis sincère) : je pense que c'est à chacun de voir. Plusieurs de mes amies y sont passé, contraintes et forcées, en se découvrant de graves allergies à certains ingrédients de synthèse : elles étaient couvertes de plaques, avaient des boutons, le cuir chevelu laminé par les tension-actifs trop violents. Le bio leur a sauvé la peau.
Si vous aimez la planète, les chatons et les poissons, le bio est moins polluant.
Si vous êtes accro aux nouveautés et aux trucs rigolo de la cosmétique conventionnelle, passez votre chemin ou gardez le maquillage (c'est quand même dans ce rayon-là que le bio peine le plus à être à la hauteur de nos attentes... mais ça progresse, je vais en reparler très vite).

Personnellement, je suis passé du côté naturel pour éviter des perturbateurs endocriniens superflus à mes enfants. J'y suis resté lorsque j'ai constaté que ma peau appréciait bien plus les excipients et les actifs naturels que leurs copains synthétiques. Et une dernière raison, qui est peu, voire jamais avancée : une petite pensée pour ceux qui manipulent mes cosmétiques... car ma crème ne tombe pas du ciel. On dit que c'est la dose qui fait le poison. Si le dosage est limité dans le produit, en laboratoire, les techniciens tripotent ou respirent toute la journée des composants pas toujours très sympa.




2. Je ne veux pas passer au bio (c'est moche, c'est cher et ça pue) mais j'aimerai bien éviter les produits les plus risqués pour ma santé.

Zappez les colorations permanentes, les crèmes dépilatoires et les vernis à ongles. On peut facilement se passer des crèmes dépilatoires (perso, je ne comprends pas trop leur intérêt, mais bon, si ça existe, c'est que ça doit plaire à certaines utilisatrices). Pour les colorations, des marques sérieuses comme Logona proposent pas mal de couleurs et à Paris, les salons Biocoiff font des couleurs sur-mesure. Quant aux vernis, on trouve des 3-free, 4-free... jusqu'à 8-free, qui permettent d'éviter les substances les plus toxiques.
Et préférez les gants aux gels anti bactériens, bourrés de triclosan. En plus, c'est chic, alors que le gel anti bactérien, ça pue.


3. Bio et naturel, même combat ?

Ca semble évident, mais non. Un oeuf est naturel, il est bio si la poule a mangé bio.



4. A propos de poule et d'oeuf, commençons par le commencement : y a quoi dans une crème de beauté ?

La liste des composants (la fameuse INCI) est obligatoire sur les cosmétiques. Mais une fois  déchiffré cette litanie de noms latins et anglais, on n’est guère avancé. Qui fait quoi ? Pour le visage ou pour le corps, une crème contient trois familles d’ingrédients : l’excipient, l’actif et l’additif.
Sur l’étiquette, les ingrédients sont classés par ordre décroissant. Les 4 premiers ingrédients de la liste INCI sont souvent ceux qui constituent l’essentiel du produit. En tête de la composition, on trouve l’excipient qui représente jusqu'à 90 % d’une crème. C'est un peu l'équivalent de la farine dans un gâteau. Il permet la bonne pénétration des actifs et joue le rôle de diluant mais on lui demande aussi d'autres qualités : s’appliquer facilement, répondre aux demandes des consommateurs ciblés (gras ou pas gras, pas collant...), ne pas coûter bonbon (puisqu'il représente une grosse part du produit), n’être ni irritant ni allergisant et rester inerte une fois mélangé aux actifs. Pour les crèmes et les laits, l’excipient est liquide (eau, alcool, huiles végétales, paraffine liquide, huiles de silicone...) ou pâteux (vaseline, beurre de karaté, cire). L'excipient peut aussi être colorant, parfumant ou actif : c'est le cas des huiles végétales ou du beurre de karité. 
Viennent ensuite les actifs qui fournissent l’activité cosmétique revendiquée par le produit : hydratant, amincissants, anti-âge, antisolaires... Là, c'est open bar (enfin, dans la limite des ingrédients autorisés par les autorités sanitaires), on trouve de tout, à chaque formulateur de trouver ce qui marche le mieux pour terrasser les capitons ou combler les rides. 
En fin de liste, les additifs dosés à moins de 1% chacun : ils regroupent les conservateurs, les colorants et les arômes qui apportent une jolie couleur rosée ou une bonne odeur de vanille. 

Démonstration avec la liste INCI de ce produit : la marque (conventionnelle) a l'honnêteté de préciser le rôle de chaque composant, on voit donc bien les excipients puis les fragrances, colorants, correcteurs de pH, conservateur, antioxydant... L'actif phare vanté par la marque est la vitamine C, entouré en rouge.



Comme il s'agit de chimie, chaque ingrédient est 
susceptible d'avoir des interactions avec les autres, c'est comme en pâtisserie : remplacez la farine par la même quantité de Maïzena et votre gâteau fout le camp. Toute la science du cosmétologue consiste à trouver l’équilibre entre ces trois parties en cherchant le meilleur rapport plaisir d’utilisation du client / facilité de fabrication pour la marque. Parfois, un actif peut aider à la conservation ou apporter une odeur, ou au contraire, il faut neutraliser l'odeur d'un actif génial. Un défi qui doit aussi prendre en compte les conditions de stockage, le type d’emballage, le coût des matières premières et celui du transport (un pot en verre conservera mieux mais coûte plus cher et pèse plus lourd...).


5. Comment savoir s'il n'y a pas de cochonneries dans mes crèmes ?

Le label est un bon indicatif : ils interdisent les silicones, les parabènes, les PEG, les MIT... c'est-à-dire les produits les plus irritants et / ou cancérigènes et les perturbateurs endocriniens.

Nature et Progrès bannit tous les ingrédients synthétiques, BDIH autorise seulement 2 conservateurs synthétiques et dont l'innocuité est prouvée, Natrue certifie des produits 100% naturels mais pas forcément bio. La plupart interdisent les tests sur les animaux.

En revanche, ils ne sont pas garant de la qualité des matières premières ni de l'action du produit. Certaines huiles végétales sont plus nourrissantes que d'autres, et même en décryptant les étiquettes, on ne connaît pas les quantités exactes utilisées.

Personnellement, je me fie au label pour un premier tri, ensuite, je regarde les ingrédients et après, je teste!

6. Si c'est labellisé, c'est tout beau bio ?

Non. Ils assurent que le produit est à 95 % naturel et qu'il ne contient aucun des conservateurs controversés mais selon les labels, 5 à 100 % des ingrédients certifiables doivent être bio. L'eau et les minéraux ne sont pas certifiables bio. Donc dans l'absolu, votre fard à paupière minéral extrait dans une carrière à Tchernobyl peut être certifié naturel (mais en réalité, il serait recalé par les autorités sanitaires à cause des radiations).

7. Ciel, il y a des trucs chimiques dans ma crème bio!

Oui mais chimie n'est pas égale à gangrène généralisée. La pâtisserie, c'est aussi de la chimie. La cosmétique utilise des composants d'origines végétales (eaux florales, extraits de racine, cires, huiles, huiles essentielles, poudre), animales (cire d'abeille, lait d'ânesse...) et synthétiques, c'est-à-dire des molécules présentes dans la nature mais recopiées par l'homme. Les molécules chimiques de synthèse artificielles, elles, sont créées par l'homme pour concevoir des choses qui n'existent pas naturellement (le plastique). La cosmétique conventionnelle peut utiliser des molécules végétales, animales, synthétiques et chimiques.

8. A quoi ça sert de copier un truc qui existe naturellement ?

A baisser les coûts de fabrication, à garantir la stabilité de la formule puisqu'une molécule synthétique est toujours la même et à verrouiller l'approvisionnement des matières premières  : pas de risque de rupture de stock suite à un embargo du pays fournisseur, une tempête de grêle ou une maladie touchant ces plantes ou ces animaux.

9. Les marques bio fabriquées par des grands groupes ou les marques de distributeurs (type Sanoflore, Monoprix bio, Carrefour bio) sont-elles vraiment bio ?

Oui, lorsqu'elles sont labellisées, puisqu'elles doivent répondre à un cahier des charges. Certaines font des économies sur les ingrédients : elles vont remplacer l'eau florale par de l'eau tout court ou les huiles végétales par des huiles hydrogénées ou de la glycérine, qui ont moins d'intérêt pour la peau. Mais il y a de beaux produits et ce qui est cher n'est pas forcément de qualité, on le sait toutes.

On peut aussi s'interroger sur la logique qui poussent de grands groupes à produire, de la main droite, du bio, et de la main gauche, des produits chimiques. Ou on peut le voir comme un progrès, qui participe à donner de la visibilité à la cosmétique naturelle, qui ne représente encore que 3 % du marché de la beauté en France.

10Bravo et merci si vous avez eu le courage d'aller jusqu'au bout de cet article. La suite avec quelques ingrédients controversés et les grosses ficelles du green washing.


Pour aller plus loin : Les labels en détail 


 


Source photos : Viktoria Stutz

stelda

26 commentaires:

  1. Merci pour cet article très intéressant. Pour ma part, lorsque j'ai commencé à m'intéresser franchement au bio, j'ai acheté le livre de Julien Kaibeck sur la slow cosmétique qui donne les clés pour décrypter les étiquettes et explique un certain nombre de choses. J'ai alors fait un tri dans ma salle de bain et j'ai jeté des tas de choses (ça m'a crevé le cœur de ne pas les donner, mais si je ne voulais pas les utiliser car trop toxiques, je n'allais pas les donner? Je ne sais toujours pas si j'ai bien fait, mais je ne peux pas changer d'avis).
    Le plus frustrant est que j'avoue avoir une relation un peu particulière avec les cosmétiques : a priori, j'achète bio, mais j'ai tendance à craquer (notamment sur les rouges à lèvres, je n'ai toujours pas trouvé la teinte parfaite pour mon teint) en cas de "jour moins".
    Bonne journée!

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    1. C'est en effet en maquillage qu'on a le plus de mal à trouver notre bonheur. Sans doute parce que le point fort de la cosmétique naturelle est le soin et ma foi, pour un rouge ou un fard, le soin n'est pas ce que l'on cherche en priorité :).
      J'aime bien les rouge AnneMarie Borlind. Si tu as envie de tester, ils sont à la BioCoop.
      Bonne journée :)

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  2. Très sympa cet article !
    Deltreylicious

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  3. Article très très intéressant !
    J'aime beaucoup ton exemple avec la poule et l'oeuf.

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    1. Les marques jouent souvent sur la confusion entre bio et naturel et j'avoue que ça m'éneeeerve !

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  4. Génial ton article, bien détaillé. j'attends avec impatience les suites.
    Je suis passée au bio il y a maintenant +/- 10 ans. J'ai commencé par les huiles végétales, aloés etc...puis comme les crèmes me manquaient j'ai acheté du Logona, Santé, Welleda etc....
    Je suis parfois repassé au chimique, Avène, Roche possay... mais à chaque fois je reviens vers le bio, surtout que maintenant il y a beaucoup plus de marques sur le marché. Seulement elle affiche parfois que les 10 % de bio dans leur compo, juste pour pouvoir avoir le label bio, c'est souvent le cas des marques bon marché ou faites par les marques chimiques qui ont une gamme bio.
    Pour l'instant je met la crème gamme haute nutrition au cold cream de Nuxe bio beauté, j'adore son odeur d'amande. Je vais aussi tester leur baume pour le corps dans la même gamme.
    Pour le maquillage, j'utilise du bio mais aussi encore du traditionnel, je craque encore parfois sur des couleurs de RAL que je ne trouve pas en bio, des fards à paupiere et mascara de marque. Et puis le vernis mais 3 free.
    J'aurais bien envie de tester le vernis à l'eau mais comme je lave mes mains beaucoup de fois je ne crois pas que leur tenue puisse resister à 24h de tenue.

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    1. aaaah, toi aussi, tu craques pour le maquillage ? Ouf, on est au moins 3! Ca fait des mois que je tanne les fabricants que je connais pour qu'ils lancent une gamme de maquillage bio vraiment canon, personne ne veut le faire. Je ne sais pas pourquoi... Soit ils n'en voient pas l'intérêt, soit c'est trop compliqué mais il y a un marché! Les crèmes sont quand même plus légères, je comprends que tu apprécies ce côté-là. C'est vrai que la multiplicité des marques bio nous aident aussi à y penser. On trouve plus facilement les textures, parfums et produits qui nous conviennent. Ceci dit, les "dinosaures" comme Lavera ou Weleda restent souvent les mieux notés en terme de qualité/prix.
      Pour le vernis à l'eau, je n'ai pas testé mais celles qui ont tenté disent qu'en effet, ça part... au premier lavage.

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  5. Fort instructif... A quand la consultation personnalisée pour que je puisse passer au bio? Ma peau n'aime plus rien en ce moment, et je suis PERDUE dans les choix divers et (pas toujours) variés qui s'ouvrent à moi...

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    1. On se fait une consultation via Skype, si tu veux ? Ce sera avec plaisir.

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  6. top ! merci beaucoup pour ce décryptage. J'ai été jusqu'au bout ;-)
    cela fait 3 ans que mes placards de salle de bain se vident petit à petit de cosmétiques conventionnels pour se remplir de produits naturels et/ou bio. je serai très prudente pour mes enfants et la manière dont vous avez été élevée, préservée de substances toxiques est très inspirante!
    claire

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    1. Merci, chère Claire, c'est adorable. Je ne remercierai jamais assez mes parents. C'est un peu dur à vivre quand on est ado (la tête des copines invitées à la maison et obligées de se laver les mains avec un gros cube de savon de Marseille, je vous dis pas!!!) mais la preuve que ça valait le coup, c'est que j'y suis revenue :)

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  7. Lorsqu'on arrive à la fin de votre article, on a envie d'aller dans sa salle de bains et de tout jeter...Pas évident de s'y retrouver dans ce bazar de composition. Naturel n'est pas bio, nous le savons, mais comment se fait-il que certains produits que l'on sait dangereux, soient encore sur le marché ?

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    1. Ah, mince, je voulais pourtant faire un article déculpabilisant. Les substances sont autorisés à des quantités infimes pas dangereuses. Le problème, c'est que lorsqu'on cumule l'exposition à une crème + un fond de teint + un rouge à lèvres + un gel douche + un shampoing + un lait hydratant et qu'on y ajoute la peinture, les désherbants, le liquide vaisselle... on arrive à des doses qui ont un impact sur la santé.

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  8. Il faut vraiment être vigilant et emmener les loupes pour lire les compositions lors de l'achat - souvent c'est écrit en taille miniature ! Merci pour ce post

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    1. C'est vrai que c'est assez compliqué :(. Je suis en train de travailler sur le deuxième volet, j'essaye qu'il soit le plus clair possible.

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  9. Cela a au moins le mérite de nous faire lire les étiquettes plus attentivement et de nous rendre compte du contenu de ces produits de beauté.

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    1. C'est pour ça que je suis toujours un peu énervée quand des sites ne mentionnent pas la composition de leurs produits. Je trouve que c'est dans le meilleur des cas, une négligence, voire un mépris du consommateur (et de ses convictions ou de ses allergies) ou pire, une tentative de greenwashing.

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  10. Article très intéressant, Je découvre ton blog aujourd'hui et petit à petit tout tes articles sont aussi enrichissant les uns que les autres.. Je travail dans un magasin BIO, Weleda, Melvita, Logona, Cattier.. Je connais, me mettant à la place de beaucoup de personne, c'est vrai que ces marques ont un coût! Même si c'est pour notre petite peau, et qu' il faut en prendre soin, c'est pas évident pour tout le monde. Mais c'est mieux que de se retrouver avec des plaques, des infections ou autre.. ;)

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    1. Merci beaucoup pour ta visite et ton gentil commentaire. Oui, ces produits sont plus chers mais je pense qu’on en utilise moins car ils contiennent souvent plus d’actifs que des produits conventionnels :). Et on peut faire des économies sur certains : remplacer le gel douche par un savon de Marseille qui dure très longtemps, faire ses gommages maison... à bientôt j'espère!

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  11. Merci pour cet articles je viens d apprendre beaucoup de choses que j ignorais !! Ce nest vraiment pas facile de ne pas se faire avoir avec les faux bio mais tu m as beaucoup aidé !!! :)
    merci à bientot et bon week end

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    1. Merci à toi, Ingrid, je suis super heureuse si j’ai a pu un peu t'aide. Très bonne semaine et à bientôt pour les autres parties sur ce thème; )

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  12. Le bio ? Bof ! Quand on connait le cahier des charges pour obtenir le label, j'en suis revenue aussi. Produits naturels sans additifs j'ai dit oui. j'utilise de l'huile de coco pour ma peau, hydratante et redensifiante naturellement, et ma peau me dit merci...
    j'aime bien ton blog, tu mets les pieds dans le plat ça me plait !

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