Dans ma bibliothèque, il y a...

Il y a un peu de tout. Sur ma liste Amazon aussi. J'aime traîner à la FNAC et chercher un livre qui corresponde à mon univers, comme un morceau de musique. Il y a les jours où je veux rêver, ceux où je cherche juste à rire, ceux où j'ai envie de comprendre le pourquoi du comment. Comme la liste est longue, je vais me limiter aux romans, les pas trop classiques


J'ai grandi un peu déconnectée du monde : on n'avait pas la télé, on n'écoutait que France Inter, le Jeu des Mille francs. Mon enfance s'est déroulée sous l'aura tutélaire de bibliothèques pleines jusqu'au plafond de livres so 19°. A 14 ans, je connaissais des passages des Conquérants de José Maria Heredia par coeur. Et j'avais lu Paul Bourget, un écrivain du début du XX° dont personne ne se rappelle plus (sauf un collège de professeurs qui eut l'idée baroque de le mettre à l'épreuve écrite de français l'année où je pensais mon bac. Je devais être la seule lycéenne de France à pouvoir le citer, donc j'ai eu 18, les doigts dans le nez). Nos parents nous ont élevés dans le respect absolu du livre : un livre, ça se respecte, ça ne se jette JAMAIS, on ne corne pas les pages, on n'écrit pas dessus, on se lave les mains avant de le prendre, on le range correctement... Malgré ces règles sacrées, le livre ne m'a jamais paru impressionnant ou austère, au contraire.  

Je choisis les livres au coup de coeur, j'en parle comme un enfant. J'aime, j'aime pas. Je veux le relire, encore et encore ou bon sang, c'était chiant. Je vais traîner à la FNAC des heures, je feuillette, ou je note des titres dans les magazines. Je ne crois pas avoir jamais lu un livre parce qu'il était primé, ce n'est pas du tout ce qui m'attire. Une exception : les Prix de l'Académie Française, qui m'ont souvent plu.

Un roman doit m'embarquer et il doit laisser de la place à mon imagination. Je déteste les romans à sensation comme Les Bienveillantes ou 50 nuances de gris qui pour moi ne font que de la "remballe" et surfent sur le trash sans supplément d'âme. Je n'ai pas lu Les Bienveillantes par principe : déployer l'horreur nazie pour vendre du papier, non merci. Si on veut découvrir la face cachée, il y a une foule d'excellents témoignages écrits par des déportés, des résistants ou des acteurs de l'époque, à commencer par Le Journal d'Anne Franck ou le Franciscain de Bourges. Ou La Mort est mon métier de Robert Merle. Dur mais certainement plus intelligent.
Idem pour 50 nuances de gris : on ne l'a pas attendue pour ce genre de trucs, Régine Desforges était là avant. Mais moins strorytellisée, sans doute... Donc le livre à la mode qui fait le buzz, no way!


Je suis très hold school : j'ai un faible pour les romans historiques, les histoires loufoques et les polars. Et les histoires humaines, celles qui te font pleurer à chacune des 480 pages. J'aime les écrivains qui racontent avec leurs tripes, simplement.
Dans ce cercle-là, il y a ceux qui ont une écriture très classique ou poétique : Andreï Makine et son Testament FrançaisHenriette Jelinek et Le Destin de Iouri Voronine, Philippe SégurPhilippe Claudel, Laurent Gaudé, Jean-Claude Rufin, Romain Gary, Izzo dont je parlais rapidement ici. J'ai lu presque toute leur oeuvre. Je ne me lasse pas de Romain Gary, par exemple. Je sors les mouchoirs chaque fois que je lis La Vie devant soi.
Entre poésie et roman, presque de la poésie au long cours, Le Clézio. Je l'ai découvert en lisant Désert. C'est comme une musique qui coule doucement. A lire au calme, près du feu ou au soleil.
J'avais adoré Rien de Grave de Justine Lévy, avec son écriture un peu chaotique. Et puis Cesbron, aujourd'hui tombé dans l'oubli : l'écriture a diablement vieilli, c'est parfois un peu too much mais son regard sur la société de l'époque est fascinant. A le lire, on réalise que les années 50 ou 60 n'étaient pas plus roses qu'aujourd'hui. Il parle de la délinquance juvénile, du racisme, de la peur de l'autre. Chiens perdus sans collier est le plus connu de ses romans, grâce à une adaptation au cinéma avec Jean Gabin. Mais Une Abeille contre la vitre est sans doute celui qui m'a le plus touchée : l'histoire d'une fille qui veut mourir parce qu'elle est laide. Avec une citation marquante : "De toute façon, je crois qu’on finit par avoir le visage de son âme."
Pièce Montée de Blandine Callet m'avait terriblement plu : l'histoire d'un mariage, chaque chapitre étant raconté par l'un des protagonistes. On lit le point de vue de la mère, du curé, de la fiancée, de la cousine, etc. Ca taille grave, on se régale. Rien que le jeu de mot du titre mérite une mention félicitations du jury parce que c'est si vrai!


Côté polar, il faut qu'il y ait une ambiance. Agatha Christie est ma chouchoute : elle m'offre un saut dans les années 30 et 40, période que j'adore et elle est pleine de malice. Sous des airs très lisses, ses personnages sont rarement ceux qu'ils paraissent être, c'est bourré de politiquement incorrect et d'humour. 
Idem pour Anne Perry : quand je la lis, je flotte entre deux robes à faux-culs, au milieu des rues pavées du vieux Londres ou au fond de la  campagne anglaise. La collection Grands Détectives, chez 10 18 édite beaucoup de polars de ce style. Certains historiques, d'autres "géographiques" qui nous emmènent en  Amérique du Sud ou en au Kenya. Gros faible aussi pour Ellis Peters, la mère de Frère Cadfaël.
Côté déjanté, les polars de Carl Hiaassen. C'est le Quentin Tarentino du policier. Les personnages sont complètement zinzins, l'histoire toujours improbable, ça part dans tous les sens. 
Déjanté encore, Arto Paasilinna. Le plus célèbre de ses roman est Petits Suicides entre amis : une bande de dépressif loue un bus pour partir se suicider joyeusement en groupe. 
Un peu grinçant aussi, P. D. Wodehouse, un anglais qui croque toute la bonne société des années 30 à 50, ou Patrick Dennis et sa Tante Mame, Amélie Nothomb, l'un des rares écrivain star que j'adore, Tonio Benacquista avec Malavita et Malavita Encore, et un ancien, Jean Dutourd : Au bon beurre, par exemple, est une merveille.
Inutile de vous dire que ma bibliothèque a aussi un rayon consacré à la mode! Certains sont présentés dans l'onglet A LIRE, mais il faudrait que j'effectue une petite mise à jour. 
Et enfin, les romans quiches, oui, oui! Comme Le diable s'habille en Prada, le Journal de Bridget Jones ou  Les Yeux Jaunes des Crocodiles de Katherine Pancol
Je m'arrête là, parce que la liste est longue et je pourrais en parler toute la nuit. Je note souvent les lecture de Laurence-Lolotte ou Marcelle, leurs lectures correspondent bien à mes goûts. J'ai de la chance, Mr est un grand lecteur et les lutins aussi. A noter tout de même : les livres, c'est chouette mais c'est plus lourd à déménager qu'une trentaine de paires de chaussures.


Dédicace à Nina et surtout à mes parents qui m'ont offert cet amour de la lecture

stelda

45 commentaires:

  1. comprends pas pourquoi Marc Levy n'apparaît pas dans cet article...?

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  2. Depuis que tu as présenté Anne Perry, je dévore comme beaucoup d'autres.
    Je suis aussi une grande lectrice, ma fille aussi et à 20 ans elle se fait sa bibliothèque. Je trouve rigolo qu'elle achète tous les Pagnol pour la qualité d'écriture plus que l'histoire qui n'est plus d'actualité.
    Pourvu que mon fils le devienne.

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    1. Je suis contente que tu aies accroché avec Anne Perry ;-). Pagnol, c'est toute mon enfance! J'ai donné mon stock à ma fille dès qu'elle a été en âge de les lire. Je lui passe souvent des livres que j'ai aimé au même âge, on en discute et c'est vraiment chouette.

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  3. c'est marrant, mes parents n'ont jamais été à fond dans les livres et pourtant j'ai exactement le même respect que toi, j'en prends très très soin, j'ai l'impression que c'est comme un souvenir, ça doit rester et ne surtout pas s'abîmer ! en ce moment je suis à fond livres de voyage !!

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    1. Mon mari est un mordu de littérature de voyage ;-) Tu lis quoi ?

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  4. tiens,je profite de ce post pour te dire que je me suis (enfin! les lectures boulot m'en ayant empêchée avant..) plongée dans le bouquin de Ellena sur le parfum; merci, c'est vraiment très intéressant et agréable à lire!

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    1. Et il peut se lire à la petite semaine aussi, c'est l'avantage. Suis contente qu'il te plaise, Jicky :)

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  5. Rolala des bibliothèques comme ça ça me fait rêver...

    Pas très polars pour ma part mais plutôt livres du quotidien, des romances, des histoires loufoques

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    1. La dernière bibliothèque est très facile à faire. On l'a faite nous-même à la maison : il suffit de trouver des gros cubes (chez Casto ou Leroy Merlin), des planches, et zou! Ca tient tout seul, pas besoin de fixer au mur. Idéal si tu es locataire. Tu peux choisir la hauteur et la largeur et ça coûte moins cher qu'une bibliothèque sur-mesure faite par un artisan ;-)

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  6. L'amour des beaux livres!
    Autour de moi on ne comprend pas, mais c'est moi qui ne comprend pas comment ils font pour vivre sans!

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    1. Je trouve ça triste, une maison sans livres. Ce qui est drôle, c'est que je me rends compte que toutes mes amies ont des montagnes de livres chez elles ;-).

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  7. Chez moi les combles débordent de livres. Et j'ai le souvenir de moi enfant, passant des heures dans le grenier de ma grand-mère à fureter dans les malles pleines des livres de mes parents. Guerre et Paix à 8 ans, je n'ai pas tout saisi du récit mais j'en garde un souvenir éblouissant (je l'ai relu depuis !)

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    1. C'est drôle, hein ? On part à l'assaut d'un livre sans toujours mesurer s'il convient à notre âge mais ce n'est pas grave : il en reste toujours quelque chose et on le verra différemment à 8 ans, 18 ans ou 40 ans.

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  8. Merci pour ces bonnes idées de lecture. J'ai justement bientôt finit Les Yeux Jaunes des Crocodiles...
    J'adore lire. Par manque de place, j'ai opté pour la solution "médiathèque", ça me coute presque rien (même pas le prix d'un bouquin) et je fait plein de découvertes.
    Si tu aimes les romans historiques, je peux te conseiller les romans d'Annie Degroote que j'adore.

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    1. Mon gros problème, c'est que j'adore relire les livres! Pour ne pas exploser le budget, je vais beaucoup sur Amazon, je regarde dans les vide-greniers aussi. Et si je ne l'ai pas aimé, hop, je le revends sur Amazon :)) Et puis on s'échange pas mal les bouquins entre copines.
      Merci pour Annie Degroote : je note!

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    2. Quand je vais chez Emmaüs, je farfouille aussi dans leurs livres... J'y ai trouvé une belle édition des Lettres de mon Moulin.
      2€ pour 5 livres de poche, qui dit mieux !

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  9. Ma chère Stelda... J'ai fait mon mémoire de Maîtrise sur... "La vie devant soi"... Désert est le premier de le Clézio que j'ai lu. J'ai lu tout Amélie Nothomb... (je continue ?)

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    1. Oui!! As-tu lu Les Aventures du Capitaine Corcoran et le Mouron Rouge ??

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  10. Mieux que la FNAC ou Amazone, vivent les bibliothèques et les librairies...

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    1. En général, je privilégie les boutiques indépendantes. Sauf que... ici, les libraires sont odieux!!! Sauf un (mais assez spécialisé). Du coup, je vais à la Fnac. Et tant pis.

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  11. Tu m'as donné plein d'envies de lecture ! :)
    J'ai pleiiiin de livres chez moi aussi. J'adore m'en acheter, c'est mon petit péché mignon. Et bizarrement je culpabilise jamais quand j'achète des livres, même quand je suis déjà dans le rouge (contrairement aux fringues, maquillage, etc.). Ça doit être l'effet culture, j'arrive pas à culpabiliser de dépenser pour lire :)

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    1. Idem pour moi :D. Je crois que je quand j'ai la CB qui me démange, je me sens bien plus à l'aise d'acheter un livre qu'un t-shirt. On est bizarre, quand même.

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  12. J'ai un respect très profond pour les livres pour moi ce sont comme des oeuvres d'art, c'est une relation étrange que j'entretiens avec mes livres, je les adore, j'aime les toucher la sensation du papier, l'odeur. J'aime tout, autant te dire que je saute au plafond quand on me parle des e-book.....
    Bisous.

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    1. J'aurais du mal aussi avec le e-book, m^me si c'est beaucoup plus pratique à déménager :D

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  13. Marrant pour Paul Bourget... C'est par Nietzsche que j'ai entendu parler de lui : il en faisait grand cas ! Bourget avait écrit un livre sur la psychologie, je crois, que Nietzsche avait lu avec grand profit et qu'il citait dans ses oeuvres. Et c'est ainsi que certains écrivain médiocres survivent parfois ! (le trouves-tu médiocre d'ailleurs ?)
    En terme de voyage, je crois que peu de livres m'auront autant fait rêver que "Mort sur le Nil" d'Agatha Christie, dont l'action se passe à Thèbes plusieurs siècles avant Jésus-Christ.

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    1. ah ben ça alors! La dissert que j'ai choisi au bac portait sur la psychologie des personnages chez Bourget oO. C'est vrai qu'il y a de l'épaisseur, c'est un peu comme chez Gary. En terme de réflexion sur la société et les hommes, il est plutôt acéré. En terme d'écriture, ce n'est pas exceptionnel, un peu pompeux, très marqué, ça n'a pas très bien vieilli. Aujourd'hui, il serait classé grave facho-réac,

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    2. Le roman dont l'action se déroule dans l' Antiquité c' est la Mort n'est pas une fin et non Mort sur le Nil :)

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  14. Plein d'auteurs en commun....je croule aussi d'autant que comme toi, je ne peux pas voir un livre jeté, alors j'ai récupéré ceux des morts de la famille...Non c'est pas triste, ça me fait des souvenirs.

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    1. Bien sûr que ce n'est pas triste, au contraire. Les livres sont fait pour être transmis. Et cela permet parfois de découvrir des auteurs oubliés. J'ai récupéré les manuels de littérature de ma grand-mère : c'est fou, les 3/4 des auteurs cités sont tombés dans le néant... Ca devrait faire réfléchir les auteurs actuels qui se gargarisent un peu trop :D

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  15. Pareil j'adore les livres, j'en achète des dizaines et j'en prend grand soin. Un kindle, pas moyen, j'aime trop le contact avec le papier :)

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    1. Et puis le papier vieillit un peu comme une personne : il a une odeur, il change de teinte, se flétrit un peu ;-) bref, il est vivant.

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  16. Oui pour la mort est mon métier qui gagne à être connu !
    Quand aux librairies, la boîte à livre n'est pas mal non?

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    1. La Boîte à Livres est excellente en terme de choix mais en terme d'accueil, c'est souvent gloups :)

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  17. L'idée de ne plus pouvoir lire m'est insupportable, cela me donne des sueurs froides
    J'ai un amour des livres
    Je suis tombée dedans depuis toute petite grâce à ma maman
    Gros bisous

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    1. Toi aussi ? Merci les mamans ;-). Gros bisous Sylvie!

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  18. Je suis comme toi, mon univers est peuplé de livres, et je ne pourrais m'en passer ... Bisous ma belle

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  19. "....n'écoutait que France Inter, le Jeu des Mille francs...
    Nos parents nous ont élevés dans le respect absolu du livre : un livre, ça se respecte, ça ne se jette JAMAIS, on ne corne pas les pages, on n'écrit pas dessus, on se lave les mains avant de le prendre, on le range correctement... Malgré ces règles sacrées, le livre ne m'a jamais paru impressionnant ou austère, au contraire. "
    Curieusement, il semblerait que nous ayons eu les mêmes parents mais à l'inverse de toi cela m'a malheureusement donné une aversion pour les livres et la lecture et .... une grande difficulté à me concentrer sur un roman sauf si je sucombre au coup de foudre !
    a l'instar de toi, les vieux très vieux livres , historiques ou pas me passionnent, je me sens irrésistiblement attirée vers un vieux livre à l'odeur ancienne de ces pages jaunies et emprenintes d'un autre temps.

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    1. Comme quoi, les même causes ne produisent pas toujours les même effets (voir Amélie qui a aimé les livres sans qu'on l'y pousse) :))

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  20. Merciiiii !!! J'avais hâte de découvrir votre bibliothèque !!! Vous aussi faites partie du club des auditeurs du Jeu des mille francs... ah ah j'ai bien ri.
    Wahou, quelle diversité d'auteurs ! Je n'en connais pas la moitié, sauf P. Bourget, Merle, Izzo, Le Clézio et cette chère A. Christie. Je suis une grande fana de polars mais je ne trouve plus hélas le temps d'en lire. Désormais, je me reporterai à cet article pour en découvrir de nouveaux.
    Depuis quelques mois, je connais une boulimie d'auteurs du 18e siècle. Marivaux est un de mes préférés ("La vie de Marianne" et "Le Paysan parvenu" sont des bijoux). N.

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    1. Ma parole mais on est déjà 3 à connaître Paul Bourget, c'est incroyable :D. La lecture "boulimie monomaniaque", je connais bien. J'ai eu une phase théâtre de boulevard : j'ai lu tout ce que je pouvais de Labiche, Feydau et Courteline. Puis années 40. Puis poésie. Etc. Quand un auteur me plaît, j'ai tendance à avaler toute son oeuvre, pour le plaisir de rester en sa compagnie. Merci, Nina : j'ai eu beaucoup de plaisir à parler de mes chouchous.

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  21. C'est amusant comme je me suis retrouvée dans tous les paragraphes de ton billet, à me dire ah oui ça j'ai vécu, ça j'ai lu, ça j'ai fuit ... jusqu'à me voir citée à la fin, je suis flattée, merci beaucoup Stelda !!!!
    On pourrait se faire une "soirée livres" et discuter jusqu'à pas d'heure à bâtons rompus ... ah, que j'adorerais !
    PS : par contre, pas d'accord pour Amélie Nothomb alors que j'ai tant aimé ses premiers romans. J'ai lâché l'affaire il y a quelques années.

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  22. Je relis ton article, et je viens laisser le commentaire que je n'avais pas osé à l'époque... La lecture, c'est une histoire d’amour et de famille, c'est la base d'une de mes plus belles amitiés, et c'est une bouée de sauvetage pour moi également, c'est tellement de souvenirs...
    Je lis peu de romans maintenant, à part la romance, mais cela reste tellement privilégié!
    As-tu lu Corps et âme de Franck Conroy? Je pense qu'il pourrait te plaire...

    http://inneedofprincecharming.com/2014/05/30/papa-longues-jambes/

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