Y a un truc bien avec la vie, c'est qu'elle est toujours pleine de bonnes surprises. J'étais en train de désespérer des stylistes et puis, paf! Voilà que les défilés viennent me réveiller. A New York comme à Milan, j'ai vu passer des collections tellement chouettes que je voudrais déjà être en été, je veux tout, je serai presque prête à me cailler tout l'hiver pour m'habiller comme ça.
Pas sûr qu'elles soient portables pour aller bosser... quoique ? Un homme m'a dit un jour : "Qu'est-ce que ça peut te faire, le regard des autres ?" Et en conférence de presse, ça peut être une bonne astuce pour attirer le regard du préfet.
Milan, donc, décorsette et désintélectualise les vêtements. Merci !
Ce que je retire des défilés milanais :
- Gros retour du sac en tissu
- Broderies, broderies, broderies, sur les vêtements et les sacs
- Les imprimés prennent le dessus et se mélangent
- L'or, toujours
- Les paillettes, encore
- Les formes années 20, style Poiret, sont en force.
Je garde les bagues semi-précieuses portées sur des gants au défilé Gucci, les boucles d'oreilles en perles géantes d'Antonio Marras, les camaïeux de sequins d'Etro, les coupes années 60 de Prada et sa magnifique résille sur-dimensionnée (et ses chaussures canonissimes).
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| Défilé Prada, été 2016 |
Dolce & Gabanna poursuivent leur déclaration d'amour à leurs racines. Après la mama, c'est la douceur de vivre de leur mère patrie, avec une collection Dolce Vita. Rien de nouveau, mais leurs jeunes filles coquettes et souriantes, les fleurs, les rayures sucre d'orge, les broderies, c'est une bouffée de bonne humeur. Une chose est sûre : avec un sac D&G, tu peux avoir une armoire pleine de basiques, le détail "twist" est là.
Idem chez Moshino. Jeremy Scott continue à mener une guerre très personnelle à la grisaille en faisant péter les couleurs dans tous les sens. Son "mode et travaux", fallait y penser. Bon, là, même pour attirer l'attention du préfet, je vais oublier. Mais je trouve ça plus rigolo que son MacDo revisité.
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| Défilé Moshino, été 2016 |
Plus fin, Missoni s'est inspiré des couleurs du continent africain et de son artisanat traditionnel. C'est juste beau. A voir en vidéo ici, parce qu'il faut voir ces rayures en mouvement, c'est plus beau. Et pour le charisme d'Angela Missoni.
Gaïa Trussardi s'est tournée vers un voyage initiatique en Australie. Beaucoup de cuirs souples couleur de sable, des chemises couleur de nuages, très peu de bijoux. Un vestiaire sobre et fort, pour des femmes qui vont à l'essentiel. Sa collection m'a beaucoup touchée.
Grosse surprise chez Antonio Marras : il a eu la bonne idée de retravailler une série de vieilles chemises de grand-mère. L'idée n'est pas d'une originalité défrisante mais il fallait oser mettre l'upcycling à l'honneur sur un podium. Ca fait plaisir!! Et ses grosses boucles d'oreilles en perles sont une tuerie. Par contre, les paupières oranges, c'est définitivement non, non et non.
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| Défilé Antonio Marras, été 2016 |
Enfin, bravo à Gucci, qui se "pradise" avec des mélanges explosifs de matières et des détails un peu foldingues qui anesthésient le concept même de mauvais goût. Un seul point noir : ces gros mocassins, je ne m'y fais pas...
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| Défilé Gucci, été 2016 |
L'actu 
En effet, cela claque. C'est chouette.
RépondreSupprimerOui, ça met de bonne humeur, toute cette fantaisie.
Supprimercanonnnn
RépondreSupprimerSi tu veux plus de détails, regarde chez Tendances de Mode, Lise a fait un papier super!
SupprimerA part le papier d'emballage et la robe longue à frou-fous et fanfreluche, je ne vois pas ce qui n'est pas portable ...Le manteau à lamé et rayures verticales me plait autant que les jolies boucles d'oreilles assorties ! En même temps, qui met un manteau l'été? Donc, pourquoi pas maintenant !
RépondreSupprimerCe manteau est une tuerie! La robe rose à noeud doré de Gucci est quand même un peu voyante ;)
SupprimerTrès sympa ton blog! Tu es sur insta?
RépondreSupprimerInsta: anthonyparisinmyeyes