Regards masculins sur la mode #2

Parler avec des personnes qu'on a l'impression de connaître mais qu'on n'a jamais rencontré, c'est toujours une sensation un peu étrange. J'échange régulièrement avec Laurent, alias Lilzeon et Vu-Quan, alias VQ du blog Le Boulevardier. C'est donc sur ce petit chez-eux que je les ai "rencontrés". Tous les jours, je laissais des commentaires enchantés ou râleurs sur leurs billets : Laurent et Vu-Quan ont une certaine tendance à l'intériorisation et c'est ce que j'ai adoré. Ils sont toujours curieux et respectueux, n'hésitent pas à secouer le cocotier et à critiquer les icônes intouchables. Ce dont la mode a le plus grand besoin. Et ils font des interviews très chouettes, comme celle-ci.

Laurent dirige une jeune agence créative et digitale à Londres, RE-UP. Vu-Quan (VQ en signature) co-pilote une agence créative un poil plus analogique (mais pas trop) à Ho Chi Minh City, appelée Rice Creative.

Ils posent un regard un peu clinique mais jamais blasé sur ce qui, moi, l'épidermique, me fait généralement grimper au rideau en poussant des cris de rage ou de ravissement (voir leur billet sur le livre de Caroline de Maigret). Bref, j'avais très envie qu'ils me donnent leur vision très complémentaire et équilibrée. Nos regards divergent aussi parfois mais me donnent toujours envie de réagir, la preuve, je n'ai pas pu m'empêcher d'annoter certaines de leurs réponses : une façon d'entamer un dialogue à bâton rompu sur notre passion commune, le style, la mode, le marketing (hum, ça fait plusieurs passions). 

 Et des choses à dire, ils en avaient... A eux la parole! N'hésitez pas à leur répondre.

Lilzeon et VQ, le mini gang du Boulevardier


- Comment êtes-vous "tombés" dans la mode ? Et dans Le Boulevardier ? Les blogs à 4 mains sont assez rares...

L: un peu par hasard; la mode était considérée d'où je viens comme une forme de superficialité, presque de tabou auprès de la gente masculine. C’était les années 90, et pour dire quelque chose d'un peu vulgaire, la mode était considérée comme un domaine qu'un mâle ne pouvait explorer, au risque de paraître très "gay". Il n'était pas vraiment permis d'évoquer un intérêt créatif marqué. En clair, jusqu'à l'âge de 17 ans, ma culture mode se résumait aux reportages de Viviane Blassel sur TF1 autour des défilés haute couture...ce qui me semblait très loin de moi.
J'explorais en revanche en secret les magazines dits féminins et je dévorais les pages société plutôt que les shootings. Plus tard, à Sciences Po, où nous nous sommes rencontrés avec Vu Quan, j'ai eu la chance de nourrir ma passion pour la photographie avec l'association Déclics, d'abord en faisant des reportages plutôt politiques ou dans des pays en sortie de crise (Serbie, Roumanie...) puis en commençant à prendre en photo les copains, les copines. Surtout les copines d'ailleurs. Rapidement, le style et l'attitude devenaient un centre d'intérêt évident pour parler d'une culture, surtout dans des contrées lointaines. Ce n'était pas tout à fait de la mode mais plus tout à fait du reportage de guerre. La série des "Avoir 20 ans à" des éditions Charles Léopold Mayer montrait bien cette nouvelle école de la photographie : chaque ouvrage parlait de sujets graves, profonds, à travers le quotidien des gens. Ou pour utiliser un mauvais anglicisme, un "lifestyle".
En 2004, j'ai eu une bourse d'études pour quelques mois à UCLA; j'ai pu suivre une spécialisation en photographie, très inspirée par les questions de société. Robert Franck, Walker Evans: le rôle de la documentation des modes de vie et des styles des Américains ont été pour moi une forme de révélation. A mon retour, après quelques pérégrinations entre Athènes, l'Europe de l'Est et Paris, j'avais la volonté de mieux décrypter ces choses plus si futiles que ça.
Alors quand Vu Quan a lancé son projet "Spectre" aka Le Dixième, j'ai évidemment sauté sur l'occasion.
En 2011, nous écrivions déjà sur d'autres espaces et la responsable des communautés de L'Express nous a demandé si on souhaitait tenir un blog. On a réfléchi au titre, de ce qu'on pourrait faire. On est arrivés à une baseline assez simple "à la recherche du style, dans la rumeur et dans la rue". C'était aussi une forme de pied-de-nez au stéréotype du blogging mode qui fait encore des ravages aujourd'hui. En essayant d'avoir une approche plus "intellectuelle", Le Boulevardier est une façon pour nous d'essayer de parler de sujets qui nous touchent au quotidien à travers un prisme simple : la mode.
VQ : C’est assez marrant car j’ai commencé à m’intéresser activement à la mode – feuilleter des magazines, faire des achats conscients de mon style, au moment ou j’etais le plus eloigne au possible de l’univers de la mode : j’étais en stage en 2005 dans les assurances… au Vietnam. Comme pour boucler un circuit, j’ai donc quitté ce pays en plein développement totalement isolé de la mode internationale il y a bientôt 10 ans pour y revenir il y a peu, fort de belles expériences incluant Le Boulevardier – pour y développer les business de la créativité.
J’ai d’abord été un shoppeur à la recherche d’un style. Je passe sur mes années Nike assez involontaires mais instructives, mais j’ai ensuite eu des phases : Paul Smith d’abord, pour le décalage. J’ai même acheté des chaussettes de la marque sur ebay, je me demande encore aujourd’hui comment un consommateur en arrive là… Puis une fascination croissante pour les designers lorsque je quittai les bancs de Sciences Po Lyon pour un Master spécialisé en marketing de la mode et  du luxe, sans oublier de poster quelques médiocres lignes de memoire sur Hedi Slimane et la renaissance du rock (circa 2005).
Mon parcours m’a finalement amené à chercher la place la plus excitante autour de la création, des marques et de la culture qui s’y rattache. J’ai commencé par ouvrir un modeste concept-store à Lyon, laboratoire d’idees et superbe fenêtre de recherche professionnelle, pour moi, sur la mode.
Aujourd’hui je goûte les joies de l’agence en donnant mes recommendations trendy mais marketees à des clients en recherche de créativité et de design. Apres le Far West, le futur se construit ici dans le Far East !



- Qu'est-ce que la mode représente pour vous aujourd'hui ?

L: c'est devenu une industrie qui va bien au-delà de la simple fabrique d'habits désormais. Avec la digitalisation de nos êtres, la mode fournit, ou au contraire garde jalousement les outils, qui permettent aux individus de s'exprimer. C'est à la fois un témoin d'une époque et son artefact. Instagram n'est pas juste une galerie de selfies: c'est devenu un gigantesque champ de batailles militant ; par exemple, les "pro anorexie" (ANA) n'ont de cesse de cultiver un imaginaire et de le pousser via ce réseau, afin de recruter de nouvelles victimes. La mode est utilisée comme une propagande de plus. ISIS lui même joue (sic) avec la mode : ils fournissent une mode clivante, identifiable et identifiante. La mode n'a jamais été aussi importante à mon sens ; elle peut encourager les gens à changer le monde... ou à le rendre un peu moins joli. Les créateurs ont une responsabilité : celle de ne pas être suiveurs mais d'essayer d'apporter de nouvelles clés d'entrées, un nouveau décryptage sur ce que nous sommes. Et ce vers quoi on souhaite aller.

VQ : des cultures, des cultures, des cultures. Cet apres-midi, je me suis dit qu’il fallait que j’écrive un album de rap avec des titres parlant de mode, de culture et de marques. La première track s’appellerait « Brands are my Culture », la derniere « State of the Art ». #laminutemelanielaurent. En fait, je souhaite secrètement (ou pas, je bassine tout le monde avec ca) que Kanye West réussisse dans la mode. Parce que la mode, c’est l’expression supreme aujourd’hui des cultures. (ndlr : je le souhaite aussi, ne serait-ce que pour vexer un peu les snobs du milieu!)



Roland Mouret,
l'un des plus talentueux et 
méconnus stylistes français
 - Photo: WILLEM JASPERT
- Votre période préférée dans la mode masculine ? Et féminine ?

L: maintenant est ma période préférée (rires). Parce qu'on a jamais eu autant de choix et de libertés. Et en même temps parce qu'on n'a jamais eu autant de tribus de mode aussi segmentantes.

VQ : je crois qu’on ne pourra pas oublier l’impact de Slimane et Dior Homme sur la mode masculine. Sans lui, pas de Petit Standard d’APC, d’Opening Ceremony. Sinon ma periode preferee sera quand on sera apres l’influence de la generation skate. En mode féminine, je pense que l’âge présent est triste. Il y a très peu de place pour l’innovation et le design. L’âge d’or est bien révolu chez la femme. 





- Ce qui vous étonne le plus dans le milieu ?

L: pour moi, il n'y a pas un seul milieu mais des milieux qui gravitent autour de la mode. Qui parfois se croisent lors de grands événements ou des défilés certes, mais qui peuvent se détester. Les acheteurs vont avoir une approche "conso" intéressante, une obsession sur ce qui va pouvoir marcher en vente. D'autres jouent le rôle de vilains mômes ; à peine 20 ans, déjà dans des grandes maisons, sur-exposés alors qu'ils n'ont guère vécu. Des vieilles dames refaites tentent d'être "cools" et souhaitent maintenir leur joug sur "l'underground". Tandis que d'autres sont en jeans baskets et semblent faussement détachés. A l'extérieur du sein des seins, une galerie de "wannabe" se bat pour être repérés: mais par qui? Nul ne sait. Il y a donc un joyeux bazar entre la création, le spectacle de la création, les relations transactionnelles, les petits guerres de réputation. Un peu comme partout mais avec généralement plus de couleurs, plus de champagne et plus de bizarreries.

VQ: ce qui m’etonnera toujours, c’est ce qui peut se passer dans la tête de la consommatrice. Comment pouvez vous continuer à acheter aussi chers d’aussi moches marques? #nosexiste (ndlr : non, non, je plussoie! C'est ce qui me pousse parfois à crier que je ne suis pas féministe tellement j'ai honte d'appartenir à ce sexe). Je reste cependant positivement fasciné par les histoires de marques singulières, significatives d’une époque: je pense aujourd’hui à Pigalle, par exemple. Ce qui m’étonne encore plus au final, c’est l’industrie encore très occidentalo-centree, alors que les marchés du futur sont ailleurs. (ndlr : voir les appels de Suzy Menkes à se tourner vers l'Afrique, non comme marché à presser mais d'abord comme culture et artisanat à valoriser) 


- L'une des rencontres les plus étonnantes que vous ayez vécue dans le milieu ?

L: il y en a eu énormément; rencontrer VISCONTI, découvrir les Paulette à la Candélaria, me retrouver invité avec Jonathan Saunders, zoner comme un vieux prof avec des étudiants de Central St Martins, porter mon pyjama dans une soirée mondaine... Mon pire souvenir est d'avoir été membre d'un jury pour une télévision de la TNT. La queue du casting faisait bien 150 mètres pour une promesse...bien maigre.
Un de mes plus jolis souvenirs est d'avoir pu rencontrer Anahi, une des fondatrices de l'Habibliothèque, qui a été notre première "cover girl". Ou quand la mode rencontre les rêves et les aspirations de chacun. "Il faut être moderne" !

VQ: mes rencontres les plus étonnantes ne sont pas celles dans le milieu à proprement parler, mais celles avec ce qui fait vivre le milieu : les clients. Au Dixième, j’ai rencontre quelques clients qui sont devenus des amis incontournables, tous venus à mon mariage à dix mille kilometres de chez eux, cet ete. Le premier, Xavier est un artisan tapissier/maroquinier d’exception, un créateur dont on entendra parler. Le second, Charles est un MVP de l’industrie musicale, un curateur-entrepreneur promis à une carriere incroyable.


- Pour vous, le YUM revient-il vers le dandysme ou est-ce simplement un nouveau mode de consommation dans lequel les hommes s'engouffrent ?

L: le marketing n'a de cesse de remettre un mot sur des tendances de consommation existantes ;). Néanmoins, au début de l'année, GQ sortait un article majeur intitulé "The new new man" écrit à par Jonathan Heaf et Matt Rudd. En clair, les bons vieux repères à la papa du mâle volent en éclats: on vit avec des femmes qui gagnent plus d'argent que nous, on pourrait être père au foyer sans sourciller, bref il y aurait un rééquilibre des rôles entre filles et garçons. Ca, c'est pour l'image d'Epinal. En pratique, il y a une vraie panique chez nos amis du même genre sur leur rôle dans le monde; une crise économique est passée par là, et beaucoup de jolis messieurs n'avaient jamais eu à réfléchir à leur place dans la société (à quoi sert un homme?). Le YUM ou le renouveau du dandysme est ce que la moustache est à la masculinité : un gimmick, un artifice, mais pas grand chose de plus. En allant un peu plus loin, je suis prêt à parier que ceux qui achetaient des T-shirts Abercrombie il y a encore 5 ans sont les mêmes qui vont aujourd'hui chez le barbier, s'achètent un costume dapper et vont faire leurs courses au marché des enfants rouges. C'est bien un des drames du dandysme moderne : il est aujourd'hui "à la mode" et des classes moyennes supérieures (entendre : quiconque gagne plus de 30 000 € par an) vont se faire plaisir dans cet univers. Il y a un côté nostalgique dans cette consommation, mais pas forcément maîtrisée ni vraiment travaillée. En revanche, il y a une myriade d'initiatives entrepreneuriales qui visent justement à éduquer les hommes aux jolies choses sans pour autant sombrer dans un dogmatisme. Ca peut être un accessoire en plus, une belle besace, une chemise...une fusion de l'artisanat qui n'est pas incompatible avec un jean Diesel ou H&M. Et surtout, des projets qui permettent d'éviter de recréer des gentlemen's clubs afin d'embrasser les femmes et les différents attributs féminins qu'un homme peut avoir.

VQ: à bien observer les jeunes en France et au Vietnam, j’en viens à la conclusion que le YUM est mal défini dans la mesure où la plus importante revolution chez l’homme devrait être sa relation avec la femme (ndlr : ooooh, qu'il est chou! bon, désolée Mesdames, il est marié). Or ce YUM, le dandysme et la mode masculine actuelle n’adresse que tres rarement cette question. Les critères de “réussite” dans la masculinité, quelle que soit la sexualité envisagée, ont besoin d’être redéfinis dans les cultures. Or ni le dandy ni l’urbain n’ont vraiment embrassé leur nouvelle condition.


Photo : David Titlow


- Vous interdisez-vous certains achats (trop cher, trop original, trop... ) ?

L: oui; si j'ai une pièce dans laquelle je ne me sens pas à l'aise. Le reste n'a pas vraiment d'importance.

VQ: mes interdits finissent toujours par sauter. Je n’ai pas achete de sneakers depuis le temps ou on disait des baskets, puis un jour j’ai craqué, à cause de Nike et d’Iron Man.


- Pensez-vous que les blogs féminins et les féminins ne parlent pas assez des techniques, de l'histoire de la mode et se focalisent trop sur les tendances, les dernières collections ?

L: c'est vrai...et faux. Les médias ou les marques ont parfois tendance à surpondérer des jolies filles qui se prennent en photos et qui sont des sortes de célébrités digitales. Il n'empêche qu'il y a de nombreuses ressource hyper intéressantes et qui parlent de création en détails. En vrac: http://editd.com/blog/ , http://www.stylebubble.co.uk/ , mais aussi The Guardian. En France, on pêche peut être par snobisme en se concentrant toujours sur les mêmes créateurs et les mêmes "blogueuses". A nous d'ouvrir les écoutilles.

VQ: il semble que l’on parle beaucoup de tendances, collections, produits, mais certains blogs ou médias ont des parti-pris plus techniques.. Il est vrai plus souvent chez l’homme. Dans la mode féminine, il faut aussi voir que la culture technique est déjà développée. Mais il est vrai que je me questionne souvent sur les motivations d’achat et de promotion de la presse féminine. (ndlr : là, je peux t'éclairer!)


- Certaines voix, comme Lise de Tendances de Mode, dénoncent une mode de plus en plus rapide. D'accord, pas d'accord ?

L: Dénoncer me parait un coup d'épée dans l'eau. Quand nous traitions Primark d'esclavagiste moderne ça n'a pas empêché de voir des queues géantes de Français en goguette à Londres devant les enseignes. En étant optimiste, pour les plus jeunes, un achat compulsif chez H&M leur permettra toujours d'explorer plus leurs styles à des prix accessibles. Voire de découvrir de grands créateurs (ex: les collaborations avec Maison Martin Margiela). S'ils sont curieux, il y a eBay et le chinage. Ou même la location avec Rentez-Vous! Si le fast fashion permet de s'éduquer, pourquoi pas. Par ailleurs, plus la mode est "fast", plus on peut militer en face pour une mode plus "slow". C'est plutôt une bonne nouvelle d'avoir ce contre-pouvoir qui se met en place. A la fin, c'est le consommateur qui décide : si les marques de "slow fashion" parviennent à faire leur révolution, le consommateur y verra son intérêt. Kenzo a réussi ce pari là avec Opening Ceremony: les sweatshirts de Tigre s'arrachaient plus que le vilain pull de Noël de Primark. L'idée n'est donc pas se sombrer dans le fast fashion en faisant une course aux prix; il s'agit plutôt de s'adapter à des consommateurs qui n'ont cure d'attendre le mois de janvier pour faire ses soldes quand ASOS propose 70% de rabais tout au long de l'année. Il faut donc que les marques réinventent leurs saisonnalités, et réfléchissent à pourquoi on achèterait encore aujourd'hui une marque plutôt que de se faire floquer un T-Shirt: il est question d'aspirations, de rêves, d'accès à des expériences particulières, d'éducation.

VQ: je passe. A moins qu’il n’y ait pas vraiment débat, au regard des differents segments existants et des strategies adaptées. Pour le mass market, plus de flux. Pour les niches, plus de profondeur. Je pense que les deux cohabitent. Reste la problématique éthique.


-  Si vous pouviez créer / changer quelque chose dans la mode, ce serait...

L: Mettre Loïc Prigent à la tête de Louis Vuitton. (ndlr : ouaiiiiiiiiiiis!!!)
VQ: En faire un sujet aussi populaire et faussement trivial que le foot. (ndlr : tu prêches une convaincue, je me tue à répéter que la mode est le seul art qui se porte...

Dédicace à Cécilia, qui serait une superbe égérie pour Le Boulevardier. 

Photo : Greg Harris

stelda

8 commentaires:

  1. Il y a beaucoup de choses très intéressante. Il va falloir que je le relise.

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    1. C'est vrai qu'ils sont bavards :) Mais leurs analyses me bluffent toujours.

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  2. Dans mes bras Laurent ! Ca me fait plaisir de savoir que nous sommes au moins 2 à avoir ce point de vue là !

    Ravie d'avoir lu cette interview ! :)

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    1. Moi aussi dans mes bras ! Et merci à Stelda pour cette brillante idée d'interview.

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    2. Merci à Lilzeon et VQ de s'être si gentiment pliés à l'exercice.

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  3. Super interview, merci Stelda !! C'est dense, c'est riche, on en redemande :-)

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    1. Merci Gaëlle. On va en refaire, alors. Et leur blog vaut le détour :)

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