J'ai lu "Merci pour ce moment"


J'ai lu Merci pour ce moment et ce fut une lecture très instructive. Je dois avoir une âme de midinette, une vocation d'avocat du diable ou la réflexion d'un bulot, mais j'ai trouvé dans ces 320 pages autre chose que ce que beaucoup de mes confrères y ont vu. On ne doit pas porter les mêmes lunettes (pour ma part, je n'en porte pas quand bien même je le devrais : ceci explique peut-être cela), ou bien je souffre d'un esprit de contradiction paroxystique. Peut-être, tout simplement, chacun voit ce qu'il veut bien voir. Ce bouquin divise, au point que des personnes qui ne l'ont pas lu se permettent de poster leur avis sur Amazon et ça, c'est quand même énorme :



Revue des principales reproches lus dans la presse :
  • Ce sont les états d'âme d'une femme trompée, d'une midinette : clairement, les ⅔ du livre sont sur le mode "Je l'aimais follement, pourquoi la vie nous a séparés ?". Ca énerve le plumitif rive gauche, le libraire "qui refuse de laver le linge sale" mais ça créé un sentiment d'empathie avec beaucoup de lectrices. Que celle qui n'a jamais regardé un film en chialant après s'être fait larguée lève la main. Les chroniqueuses über chic et culturées qui dézinguent le bouquin sont sans doute passé par là (même si elles ne l'avouent pas). 
  • Nos/ces crises de larmes n'intéressent pas forcément sûrement pas la Terre entière et on n'en fait pas toutes un bouquin pour autant : bien d'accord. C'est ce que beaucoup qualifient d'indécent, ce que je comprends. En se mettant à la place de Trierweiler, l'indécence se transforme en droit de réponse. Nous, on pleure sur notre canapé, personne ne nous voit, ne nous connaît. Elle, s'est fait larguer en direct sur AFP, à la face de 6 milliards de personnes ; ç'a fait la une des journaux à Singapour, au Liban et au Mexique. Le concept d'intimité en prend un coup et on n'est plus à montrer deux ou trois tas de Kleenex près. De toute façon, le monde entier sait que vous avez chialé comme une malade. Autant raconter votre version. Personnellement, je ne le ferai sans doute pas mais je comprends la démarche. Le mur du son est déjà cramé.
  • Elle écrit avec ses pieds. Oui et non. Oui, ce n'est pas l'oeuvre du siècle. Elle n'a sans doute cherché aucun effet de style, il y a quelques clichés et une demi-douzaine de fautes d'orthographe mais ce n'est pas non plus à hurler. Je l'ai lu en une journée, alors que je n'ai pas dépassé la page 14 du premier (et dernier) Marc Lévy que j'ai ouvert. Des clichés, tout le monde en fait. Le livre n'a pas été corrigé pour éviter les fuites, on peut donc considérer que c'est presque un premier jet qui est publié et vu sous cet angle-là, ma foi, elle s'en sort plutôt bien. Plusieurs parlent d'un nègre. Ce n'est pas impossible mais vu le secret dont a été entouré l'ouvrage (et la drôle de construction du récit), ça me semble assez improbable. Mais si l'un d'entre-vous a une preuve, ou les contacts du nègre, merci de me les transmettre, ça me ferait un beau scoop!

Bon, mais sinon, de quoi ça cause ? Je vous la fait courte : "J'étais amoureuse, on s'aimait comme des fous mais du jour où il a été élu, je n'existais plus pour lui et ça m'a brisé le coeur." Voilà. Pas très intéressant, donc... A voir. Car ce qui ressort de son livre, c'est l'extrême machisme des politiques. Bien sûr, c'est son point de vue et elle justifie (presque) à chaque page ses prises de positions/de parole qui lui ont valu un désamour populaire et politique sans bornes. Elle revient sur le tweet de La Rochelle, le "embrasse-moi sur la bouche", le voyage en Afrique du Sud et donne ses raisons. Pas forcément bonnes mais on ne l'a jamais laissé s'expliquer. Même si elle se donne le beau rôle, il faut admettre que cette femme a été condamnée sans avocat. Aux accusations d'opportunisme, elle rappelle avoir été la seule à croire en Hollande "quand il faisait 3 % dans les sondages et que tout le monde le traitait de petit gros".

Outre que ses crises de nerfs ont lassé le Président, il s'est clairement débarrassée d'elle parce que son impopularité était un frein politique. Ce qui fait donc le plus de mal à Hollande avec la sortie de ce livre, c'est la révélation de la personnalité du Président, sa muflerie,  son ambiguité, sa sécheresse de coeur (on l'a vu avec l'expression des sans-dents), ses mensonges publics sur sa vie privée comme ses actions politiques. Au milieu d'un torrent de jalousie, d'émotivité et de colère, surnagent quelques éclairs de lucidité. Valérie Trierweiler est l'une des seules à souligner qu'installer Ségolène Royal à la présidence de l'Assemblée nationale aurait été dramatique : les deux pouvoirs, exécutif et législatif, sont censés être indépendants. A plusieurs reprises aussi, elle parle de sa déception comme femme de gauche. Là encore, de nombreux lecteurs s'identifieront facilement à elle. 

C'est ce qui m'est resté en fermant Merci pour ce moment : un terrible sentiment d'amateurisme, d'un homme qui voyait la présidence d'un pays comme un aboutissement personnel et non une action politique. Un article de L'Express revient sur ce point :

"Le soir de sa victoire, Hollande reçoit un appel de Nicolas Sarkozy. De ce coup de téléphone à la cérémonie d'investiture, en passant par la commémoration du 8 mai 1945, Sarkozy tire une impression, dont il fait tout de suite part à ses proches : Hollande n'est absolument pas conscient de la tâche qui l'attend. Fidèle à la caricature de lui-même, le nouveau président plaisante avec celui qu'il vient de battre, ni trop solennel ni trop sérieux.  
Les difficultés? L'ex comprend vite que son successeur est convaincu de réussir à y échapper. La violence des attaques personnelles sur le Net, contre lui, contre sa famille? Là encore, Hollande semble réellement persuadé qu'il ne sera pas concerné, lui qui a toujours maintenu étanche la cloison entre la scène politique et la vie privée. "Moi, président, mon comportement sera exemplaire..." Nicolas Sarkozy a longtemps sous-estimé François Hollande ; ce soir-là, c'est François Hollande qui sous-estime la réalité du pouvoir, aveuglé par son absolue certitude d'être le meilleur et par son mépris pour Nicolas Sarkozy. "


L'un des passages les plus terribles est celui où elle raconte qu'à l'enterrement de Mandela, Hollande l'a laissée de côté comme un pot de fleur, au point que c'est... Nicolas Sarkozy qui la présente aux divers chefs d'Etat présents. Un comble. A plusieurs reprises, elle est "oubliée" à la fin d'une conférence, d'un dîner...

Ces exemples m'ont rappelé à quel point cette place de Première dame était tout sauf enviable. Et quand j'ai vu ce week-end, sur les étals de la FNAC, un livre consacré au sujet, je l'ai acheté. Je vous en parle très vite : il est passionnant. 

stelda

38 commentaires:

  1. Moi non plus je n'aime pas Marc Levy - rires - (mais je lui reconnais le droit d'écrire, même mal, comme tout un chacun, je ne suis même pas capable d'écrire comme lui moi...), et ce que tu écris ne m'étonnes pas. Ce type s'est visiblement trompé de costume, celui là est un peu trop grand pour lui. Quant à la façon dont il a traité cette femme qui partageait sa vie, on dit que l'amour est aveugle, là il était sourd et muet. Mais plus maintenant.

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  2. J'ai également lu ce livre, curiosité oblige! :) Je le trouve très insignifiant, et une bonne interview de journaliste bien menée aurait, je trouve, été suffisante. Il y a trop d'anecdotes à mon goût, de factuel, sans "hauteur", sans prise de recul. Mais ton point de ue reste intéressant, même si, et c'est assez rare pour être souligné, je ne le partage pas.

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    1. Il y a en effet zéro recul et zéro prise de hauteur. C'est une logorrhée de Valérie Trierweiler. Je ne défends pas le bouquin bec et ongles mais je tenais à parler un peu de tout ce qu'on a auculté à propos de ce fameux bouquin.

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  3. merci pour cette lecture (ça me l'évitera, j'ai autre chose à lire!). Juste une remarque: je pense qu'il est de tte façon injuste de taxer de "mufle" (comme jugement de valeur général, et non relativement à un contexte précis, dont celui ci, une rupture avec une 1ere dame qui ne collait pas au rôle) un homme de pouvoir. À mon avis, pour être un homme de pouvoir, il faut être justement COMME Hollande (et à mon avis, Sarkozy n'aurait pas fait mieux si Carla B n'avait pas été dans les clous de son rôle de 1ere dame) à savoir: le POUVOIR (et la fonction présidentielle) passe avant TOUT. Sinon, impossible d'être Président. Et c'et bien ce qu'il s'est passé là: s'apercevant que VT ne collait pas à ce qu'elle aurait dû être et entravait la fonction, tout est parti en live. Alors ok, ça n'excuse pas la muflerie. Mais ça l'explique et je pense qu'elle fait partie intégrante de l'homme de pouvoir qui est (forcément) la caricature du mec puisque la fonction de pouvoir passe avant tout. Je suis prête à parier que si Carla s'était mise à envoyer des Twitt sur Cecilia ou avait déconné comme VT, il se serait passé la même chose... Seulement voilà, Carla B est bien meilleure comédienne dans la fonction... Juste Sarko a eu plus de bol, il n'avait plus Cecilia ds les pattes au moment où il fallait...

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    1. C'est quand même le plus terrible. on le sait bien mais entre le savoir et le vivre... il y a un pas.

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  4. ps: en plus, (cf les Hommes viennent de Mars, les femmes de Venus), n'oublions pas l'effet ricochet et que l'être humain devient aussi ce que l'autre le fait devenir: je suis convaincue que n'importe quelle femme transformée en caricature de femme (cliché de l'hystérique qui chouine et hurle à la terre entière = ce bouquin ou les twitts malheureux) peut transformer n'importe quel mec, même le plus gentil, en mufle intégral... et viceversa, d'ailleurs... Toutes les femmes ont un potentiel "venus" et tous les hommes un potentiel "mars". Et ça ne marche plus entre eux quand ils deviennent 100% venus ou 100% mars. Et là, c'est exactement ce qui s'est passé: elle est devenue l'archétype de la pouff venusienne, et lui (donc) l'archétype du mec martien... Et ça, ça ne peut pas marcher! À plus forte raison dans l'exercice du pouvoir....

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  5. re ps: tout ça pour dire: VT se remet elle en question qque part dans le bouquin??? genre: ai-je INDUIT tel ou tel comportement chez F.Hollande? (pas trop, j'ai l'impression: elle semble considèrer ce qu'il EST (selon elle) dans une sorte d'ABSOLU, mais la notion de "comportement induit", pas trop l'impression que ça soit ce qu'elle analyse.... Or, me semble t il, tout comportement humain est quand même très souvent INDUIT (ou du moins dans une large part). C'est un peu facile de dire "machin EST" comme ci ou comme ça, sans jamais se dire "qu'ai je fait pour qu'il ait tel ou tel comportement".... Et ensuite pousser tous les Français à penser que F.H est un con...

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    1. Hé, ho, tu voudrais pas qu'elle se remette en cause, en plus ?? Plus sérieusement, non et c'est le plus gênant. Mais comme personne ne lui a trouvé aucune excuse, je trouve que ça rééquilibre le truc ^^

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    2. ça c'est vrai! :-)
      Bon, depuis le twitt, j'étais déjà persuadée qu'elle n'était pas très intelligente, ou en tout cas d'une naïveté frôlant la sottise, mais là, cet acte a confirmé mon impression...

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    3. Je pense en effet qu'elle manque de finesse :)

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  6. Je n'ai pas d'avis. Elle est blessée et avec ce bouquin elle va s'en mettre plein les poches. Notre pays va mal, elle aura peut être pu attendre… je ne l'achèterai pas mais si on me le prête, je le lirai peut être …
    L'image de nos politiques est salement écornée en ce moment (leur faute et celle des médias), le respect envers le président n'a jamais était aussi bas, j'ai peur que cela donne du grain à moudre aux extrêmes…
    Merci pour cette avis
    Bises
    Jenny
    http://jennyontheblogmode.com

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    1. Même si je lui reconnais le droit de s'exprimer, son but est sans doute la vengeance. Oui, c'est moche. Bises

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  7. Coucou Stelda, et bien pour une fois je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi (fallait bien une 1ère ^^). Je n'ai pas lu le bouquin donc en ce qui concerne le style d'écriture etc. je ne peux pas juger mais je trouve ta comparaison avec Lévy "cliché". Il a bon dos Lévy (et je ne suis pas une fana de ces livres loin de là), je ne sais pas pourquoi on s'en prend toujours à lui, ok c'est pas de la grande prose mais ce n'est pas si terrible (surtout vu le nombre de ses ventes).

    Enfin là où je ne suis réellement pas d'accord c'est sur le fait d'écrire ce livre en lui même. Je pense qu'il y avait d'autres moyens de régler ses comptes qu'un livre où elle déballe toute sa vie. Parce qu'elle parle de lui mais de elle aussi. Je pense à ses enfants, moi ma mère me fait ça,j'ai honte. Et pas la honte "non tu m'attends pas devant la grille du lycée". Il faut assumer ça, l'étiquette t'es le fils de l'autre jalouse de Trierweiler.
    Par contre, je te rejoins complètement sur ta conclusion, sur le personnage de Hollande et de la difficulté de la place de 1ère dame de France.
    Bisou!

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    1. pour le fait d'ecrire un livre "je crie à la face du monde que je suis une femme trompée et j'ai les noms", moi aussi c'est la démarche, qui me gêne le plus. Parce que à part avoir la particularité d'être une Première Dame, son histoire est banale et toutes les femmes (ou hommes d'ailleurs) ne prennent pas le monde à témoin pour ça... Je dirais même plus: elle s'enfonce encore plus dans le "j'ai vraiment rien compris à ce que c'est qu'être Premiere Dame" (même si c'est un rôle débile, on est bien d'accord, même Carla n'a pas envie de rempiler; mais elle le savait avant) en écrivant précisément ce bouquin.... Carla doit bien se marrer.

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    2. Chère Woody, j'aime bien quand tu n'es pas d'accord :). J'avoue, je m'en prends beaucoup à Lévy mais c'est, comme je disais plus haut, parce que je le trouve vraiment ch*. Je trouve Proust ch** aussi mais ses phrases sont époustouflantes. A l'inverse, l'Accro du shopping est écrit avec un pied mais il m'a fait hurler de rire. Il me faut l'un ou l'autre et Musso ou Lévy ne me font ni l'un ni l'autre... Alors je les lapide régulièrement en place publique :D.

      Pour en revenir à Dame Valérie, elle a tiré là où ça fait le plus mal. Et elle n'a pensé qu'à elle, sans doute. Mais peut-être qu'elle estimait important de dire publiquement sa vérité pour rassurer ses enfants ?
      Bisous!

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    3. Haaa, et bien je pense la même chose de Levy et Proust. On pourrais peut-être rajouter Chateaubriand aussi... ;)
      Et dans le genre lecture un peu honteuse, j'avoue que Paulo Coelho me plaît bien (c'est la dernière fois que je parle d'un truc pareil sur le net !).
      Bises

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    4. C'est qui, Chateaubriand ?
      Pardon, j'ai pas pu résister :D

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  8. Nous aussi nous avons lu le livre de la honte ! Nous publierons bientôt un post à ce sujet. Nous ne sommes ni Marc Levy ni Proust, plutôt entre les deux mais nous pensons que quelque soit l'intérêt du fond elle aurait pu faire un effort pour la forme, si elle a eu besoin d'un nègre alors la désolation est à son comble !

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  9. Comme tu le sais, je n'ai pas lu le livre et n'ai toujours pas envie de le lire. La comparaison est facile entre son livre, celui de Cécilia par exemple, celui de Hillary Clinton, etc, et franchement c'est le jour et la nuit. C'est vrai ce n'est pas bien de rejeter quelque chose en bloc, mais le relent de revanche, de vengeance et de mise à mort (sinon de cupidité) est trop fort pour que j'aie un regard positif dessus.

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    1. Le bouquin m'a intéressée parce que je suis beaucoup l'actu politique en ce moment et que je trouvais qu'il en disait beaucoup sur la chose (l'émotivité, la place des uns et des autres, le regard des journalistes sur cet ouvrage, etc). Mais je te comprends tout à fait et je trouve qu'il n'y a rien de pire que lire un bouquin parce que tout le monde en parle! Pour moi, la lecture doit rester un plaisir ou être utile :).

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  10. Je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas mais tu en parles fort bien ... et tu n'es pas comme tous ces hypocrites qui disent ne pas le lire alors que c'est un record de ventes !! Bref, chapeau bas Stelda !

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    1. Merci mais je n'ai pas de mérite. Je craignais juste de vous faire fuir à parler, pour une fois, politique : c'est toujours un terrain risqué.
      Sachant qu'un livre est lu par plusieurs personnes, Merci pour ce moment a du être déjà lu par près de 500 000 personnes :)

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  11. De mon côté, je suis en pleine lecture. J'avoue que c'est surtout par curiosité. Je pense qu'il y a du bon et du moins bon dans tout ça.

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    1. Alors ? Tu l'as fini ? Je serai ravie de connaître ton opinion :)

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  12. Il ne me tente pas vraiment, mais bon peut-être que quand la folie médiatique autour de ce bouquin sera passée, je m'y mettrai :)

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  13. Qu'il y a longtemps que je ne suis pas venue ici !
    Je l'ai lu, difficilement en raison du style badique et peu fluide et j'en retire comme impression d'avoir surtout affaire à une femme qui croit à la réalité du conte de fées : la jeune femme belle intelligente et issue du peuple remarquée par le Prince Charmant.

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    1. Basique et non badique.

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    2. C'est vrai qu'elle a un côté très naïf. Son rédac chef aurait dit "Elle méconnaît la réalité de la vie" et je pense qu'il a raison. Elle est dans sa bulle.

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  14. J'aime bien le commentaire de Jicky et cette notion de l'induction d'un comportement chez l'autre. C'est vrai pour les deux dans un couple ou toute diade de communication. Quand tout va bien dans un couple, aucun n'a même l'idée qu'une autre rencontre puisse se faire et si elle se fait, la communication non-verbale montrera que cette personne n'est pas "open". Le langage non verbal est très "parlante " inconsciemment bien sûr. VT a aussi montré des signes qui ont rendu FH ouvert à une autre histoire tout comme il a montré des signes qui ont induit l'amertume qui a conduit au détachement. C'est toujours la question de qui de la poule ou de l'oeuf. Peut-être que la victoire a déclenché quelque chose mais je n'en suis pas si sûre....

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    1. j'ai pensé à autre chose aussi: la fonction présidentielle (et les élections) ayant pesé bcp dans tout ça, l'on sait qu'il était peut etre bien déjà avec Gayet au moment des élections.. Or, que s'était il passé en 2007? il avait mieux valu préserver le faux couple Royal-Hollande, tant que les élections n'étaient pas passées... Il s'est peut -être passé la même chose en 2012 ; et comme Sarko et Hollande étaient ds un mouchoir de poche, il valait sans doute mieux, stratégiquement, préserver l'image du couple uni VT-Hollande que de risquer de perdre des points avec une rupture (encore sûrement incertaine) avant la fin des élections.... Ceci, non pour défendre Holande loin de là, mais pour dire que la fonction présidentielle, dans tout ça, hélas, ça passe bien avant tout...

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    2. Très juste. Le baiser "forcé " sur la scène de Tulle en dit long lui aussi...

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    3. 100 % d'accord avec toi, Laurence et avec l'analyse de Jicky.

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  15. Je n'ai pas lu livre sauf les extraits.
    On l'a critique mais lui n'a pas hésité à la jeter comme un torchon alors que c'est lui qui l'a trompée et humiliée face au monde entier...il récolte ce qu'il a semé...mais tout ces journalistes et autres personnalités qui l'a critiquent sont les premiers qui tapent sur le président depuis des mois...

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  16. Je crois que si je lisais ce livre, il me toucherai énormément.

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