Don't be a mouton!

Très vite après que j’ai ouvert mon blog, Style.com m’a invité à couvrir ma première fashion week, à Milan.
Je savais que c’était une chance unique et que cela ne se reproduirait peut-être jamais. Il fallait que je crée un réel impact, rapidement.
Je ne voulais pas être confondu avec un photographe de défilé. Je voulais que l’on me voit comme un éditeur qui écrit ses articles avec ses images.
À cette époque, mon budget était hyper serré, donc j’ai emprunté de l’argent à un ami et investi la moitié dans une nouvelle garde-robe et l’autre moitié dans du matériel photo.
Grâce à mes années d’expérience dans la mode, j’étais confiant dans le fait que cet investissement ferait toute la différence.
Scott, the Sartorialist, chez Garance Doré

Emmanuelle, fais un effort!  pas d'extravagances, pas d'associations hasardeuses...
Mais c'est quoiiiiii, cette modasse à la mie de pain ? Ah, pardon : c'est la rédac' chef de Vogue Paris.
Ce témoignage de The Sartorialist m'a interloquée. D'abord, j'ai suivi son conseil. Essayé d'être up to date. Mais je ne suis pas up to date, je suis une grosse ringarde (qui idolâtre Mel Gibson, JCDC,  ABBA, les hotdogs et rate généralement la décoration de ses cupcakes).
J'ai eu un déclic à la dernière fashion week. Je portais mon sac Abaco dans lequel j'avais durement investi, parce qu'un sac, tout le monde sait que c'est essentiel. Un mauvais sac fout en l'air toute ta tenue, un bon sac te crédibilise. Ca (et les bonnes chaussures), c'est essentiel. Et ne voilà-t-y pas qu'un charmant jeune homme renverse son café dessus. J'ai failli tomber dans les pommes. J'ai pris mon air le plus détaché, parce que je ne pouvais pas me lever et lui taper de toutes mes forces sur la tête, jusqu'à ce que mort s'ensuive, avec mon petit agenda Quo Vadis (pas sortable : même pas un Moleskine ou un carnet Kraft, quoi) en hurlant : "fuck, fuck, fuck, il m'a coûté 175 euros, il a juste 2 jours, aaaargh, p* de m*, $*%££!!!"

J'ai essuyé le café en tremblant (et en souriant) et je me suis dit "Ca t'apprendra à frimer quand tu n'en as pas les moyens" (je tiens à préciser que le café est parti, je ne regrette donc pas cet investissement : les cuirs Abaco sont top!! Mais ceci est une autre histoire).

Ce jour-là, j'ai décidé d'assumer ce que je suis.  Je refuse de m'endetter pour avoir le bon sac (Céline en 2013, Chloé en 2009 ou Dreyfuss en 2007), les bonnes chaussures (Isabelle Marrant en 2008, Jimmy Choo en 2004, Prada en 2012, Fendi en 2014). Je n'ai pas envie de ressembler à une icône ni de faire semblant d'en être une.  Jeanne-Aurore Colleuille, co-auteur de l'Armoire Essentielle en est, elle aussi, revenue et le raconte avec beaucoup de finesse.
C'est dur de se détacher un peu du regard des autres, d'assumer son apparence telle qu'on a profondément envie qu'elle soit et de ne pas la modeler en fonction des diktats ambiants. Ca m'a pris 20 ans.

Aujourd'hui, notre prof d'anglais nous a montré ce clip. Il résumait si bien ce que je ressens face à cette dictature de la bienséance stylistique!



Maintenant, j'ai une seule envie : grimper sur une table en faisant tournoyer mon sac au-dessus de ma tête et en criant woooooouuh!!!!! Don't be une poule!!!

Dédicace à Tête de Thon, qui a écrit de superbes articles sur la tyrannie de l'apparence

stelda

39 commentaires:

  1. Amusant de lire ton billet juste au moment où je me dis que plutôt que de vouloir à tout prix être dans le mouv' autant être moi-même. Alors à moi slims, chemises ou tuniques un peu larges et féminines et gilets courts par dessus, boots sans trop de talon ou ballerines ou Converses, blouson en cuir, sacs type besace. Sans sacrifier jupes ou robes pour autant ;-).

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  2. quoi t'es encore à l'école ? Je te pensais moins jeune tiens :D

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  3. J'ai beaucoup aimé ton billet! Quant à ton clip, n'en parlons même pas :)

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    1. Ce clip est juste génial, non ? C'est tout à fait ça... on vit dans le don't... en nous demandant de do tout le temps. Je dis zut :D

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  4. Ca me rassure !
    Je ne conçois pas qu'on fonce dans les tendances tête baissée sous prétexte que c'est tendance.
    Garder sa personnalité, c'est pouvoir l'exprimer à traver un style, un look, des envies, des coups de coeur... Même si c'est tendance, l'important c'est de s'écouter et de se rester fidèle, non ?

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    1. Mais c'est très dur dans certains milieux. Géraldine, de Cfé Mode en parlait il y a quelques mois. Elle racontait à quel point l FW peut être complexante quand tu es entouré de nana canon, fringuées comme des édito mode et chez qui tout semble magnifique et parfait. C'est impressionnant. Tu te demandes même si elles respirent... Leur haleine sent la paillette :D

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  5. Nous aussi nous voulons savoir : vous êtes encore à l'école ?
    Pour ce qui concerne votre billet, vous avez raison sur toute la ligne ! Pourquoi suivre les tendances, acheter des vêtements ou accessoires souvent hors de prix ? Nous nous le disons toujours, à nous de refaire notre mode à nous : prendre ce qui nous plait dans nos placards et bien réfléchir avant de nous lancer dans des achats et faire notre propre mélange ! Pas toujours facile tout de même de résister aux tendances...
    L'exemple d'Emmanuelle est bien choisi : à la mode et pourtant sans allure...

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    1. Oui ;-). Hop, je fais un billet spécial "retour à l'école", dans lequel je vous raconte tout!
      Je trouve justement qu'Emmanuelle a de l'allure : elle a un style vraiment personnel, qui ne suit pas les tendances même si bien sûr, ce sont les pièces up to date. Mais je comprends que certains puissent trouver son style fade.

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  6. J'avais lu cette phrase de Scott Schuman, j'avais un peu halluciné tout de même...!
    Je crois que je n'aurais même pas envie d'essayer de suivre les tendances si je travaillais dans ce milieu: c'est de toute façon une course perdue d'avance. De toute façon, je pense qu'il vaut mieux construire son propre style que de suivre les tendances (qui sont, de toute façon, tellement périssables). Après tout, "nos" icônes mode le sont parce qu'elles ont leur propre style, rarement parce qu'elles portent sur elles toutes les tendances de la saison: il y a une grande différence entre une Rihanna et Emmanuelle Alt, et de mon côté, le choix est très vite fait !

    Bon allez, je retourne travailler (je fais la partie difficile aujourd'hui: les achats, et par conséquent, les dépenses...Je vais peut-être garder une petite bouteille d'huiles essentielles au cas où j' hyperventile en regardant les chiffres !).
    Bonne journée :)

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    1. Une fois, on m'a dévisagée et on m'a demandé "vous êtes vraiment rédactrice mode ? Et vous vous habillez comme ça ?" j'étais en petite robe noire avec des escarpins, rien de fou mais pas non plus une serpillère. J'ai répondu : "oui, faut pas se fier aux apparences. Vous avez vu comment Miuccia Prada s'habille ?". Non mais oh!!
      Scott n'a pas tort... beaucoup nous juge sur notre apparence. Mais je crois qu'on put aussi transcender notre apparence et montrer qu'on a assez de talent, de cœur ou de créativité pour porter un jean Bizzbee. Si le slim Saint Laurent rendait intelligent ou intéressant, ça se saurait... Et je le distribuerai personnellement dans la rue :D
      Courage à toi, Lilly :)

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    2. Hahaha, pas mal le coup du jeans slim Saint Laurent ;)

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  7. Ah Stelda, les billets sont moins fréquents mais ô combien savoureux.
    Pendant ta formation (si si lea adultes vont aussi à l'école... pour se former, vive l'éducation et l'envie d'avancer !!), nous avons de quoi penser.
    Et ce billet est parfait pour cela.
    J'avais déjà lu ce commentaire de la part de Scott machin à propos de son look et j'avais pensé alors combien il, combien cela était vain ! J'avoue que, de manière plus globale, ce phénomène de la "trenditude" nécessaire et oblogatoire des happy (ah bon ?) few de la mode lors des fashion weeks me semble tellement dérisoire, voire ridicule.
    Cependant, je nuance mon propos car je suis la première à suivre le précepte suivant : au bureau, habilles toi pour le job que tu veux, que tu poursuis et que tu veux projeter, et non pas uniquement pour ta position exacte.
    Bon cela vaut pour certains secteurs bien sur !
    Ce qui n'empêche que j'ai ma (mes) touche(s) bien perso. En revanche, je ne cours pas, plus après je ne sais quelle tendance, fringue à la mode de la saison...Toute cette course, toute cette (sur)consommation au final m'épuise et m'ennuie.
    Je n'ai ni les moyens ni l'envie de jouer "le mouton". Et si je reçois volontiers des conseils (ma chériiiiiiiiiiiiiiiiiie ma comme tu es belle ! Il faut que tou portes des vêtements plou comme ceci ou cela..." (bonus à qui trouve qui je caricature...) justifiés, je deteste que l'on m'impose une vision. Et cela depuis longtemps, même "pour faire bien".
    Cela revient au final au poids de l'apparence, des signes d'appartenance à une "tribu" et au renvoi à la confiance en soi et au regard sur soi.
    Je n'ai jamais eu besoin de "copier" pour me trouver (bon j'ai du mal mais ceci est un autre débat !) ; ado j'ai bien tanné mes parents pour certains vêtements mais, au final, même enfant j'avais déjà ma touche. Il est vrai aussi que j'ai porté un uniforme, ça aide un peu.
    Je n'ai pas de slim (je n'aime pas la sensation d'enfermement), pas de (moches) baskets I Marant ni aucune de ses (moches) fringues, je n'ai jamais eu de sacs Dreyfuss ni de it sacs à €€€€€ mille fois, j'ai d'autres prioirités (manger,loyer, vivre anyone ?). Je ne lis plus les magazines féminins (ahem) depuis plusieurs années et utilise les anciens pour mes découpages (ce qui en dit long sur ma considération desdits magazines et de leurs "journalistes"- navré Stelda). Bref, pas une bonne cliente pour le moutonnage... Que je sache, nous avons tous, normalement, notre libre arbitre ou bien les plus jeunes générations en manquent elles ? (ceci est ma minute - pas si vieille, j'exagère un peu expres- conne). Dans mes placards, ont ne trouvera rien de vraiment trendy ou alors si, mais d'anciennes pièces car tout est un éternel recommencement. Ah et oui, je n'ai pas ni n'aie jamais eu, d'icône. ¨Pas besoin de modèle pour exister, si ce n'est ma mère, de laquelle je suis l'opposée !!! Tout ceci me semble aussi (allez minute psychologie de bazar on) témoignage de l'absence de repères de nos sociètés, de nos pertes de valeurs (non non aucun rapport avec un très récent sondage honteux....) et d'un déboussolement total. Bref, merci pour ce billet qui nous permets de nous exprimer mais dont je n'avais pas besoin.

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    1. Oui, il y aurait beaucoup à dire sur les mag' féminins :)) Ca ne me vexe pas du tout! Je suis la première frustrée de ne pouvoir y écrire comme je voudrais ;-)
      Les jeunes générations retrouveront leur libre arbitre un jour ou l'autre, j'en suis sûre!

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  8. J'applaudis des quatre mains et quatre pieds! (je peux encore, il n'est pas encore sorti ;)
    Bisous

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    1. Ah, il est trop chou, ce bébé qui soutient sa maman <3

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  9. je suis allée lire "Jeanne-Aurore Colleuille, co-auteur de l'Armoire Essentielle"
    et je partage vraiment ce qu'elle dit: on vit une époque où notre imaginaire est littéralement pollué par les images....Et c'est destructeur d'identité (et de libre-arbitre) au possible.

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    1. Son billet est génial. Destructeur d'identité : c'est tout à fait ça :)

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  10. ps: et avoir conscience que les images sont polluantes, c'est déjà le début de la liberté... sinon, c'est une aliénation.

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    1. Je me rappelle ton article sur la résistance : il rejoint celui de Jeanne-Aurore.

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  11. J'assume mon apparence et ne veux surtout pas m'endetter pour un it sac que je vais trop voir en pub.
    Très bel article.

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    1. Je n'ai jamais rêvé d'it bag non plus par contre, je suis plus faible face aux chaussures!

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  12. Je t'applaudis !! Je me sens tellement à des années lumières de ce monde de la mode ... mais j'aime regarder les images, ça suffit à mon bonheur !

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    1. C'est beaucoup plus difficile de résister quand on est dedans. Une amie avec une expérience et un parcours incroyable m'a avoué se sentir complètement décalée et presque déplacée dans les défilés... alors qu'elle avait 1000 fois plus de légitimité à y être que n'importe quelle it-girl.

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  13. J'applaudis, à 2 mains et 2 pieds tellement j'approuve!
    Parfois je réalise que certaines pièces qui m'ont donné la nausée lorsqu'elle sont apparues finissent par me faire de l'oeil, mais je m'accroche à mon avis du début de la saison. Si j'ai dis que je n'aimais pas avant que ce soit tendance, c'est que mon oeil n'aime pas...
    Mais j'avoue c'est parfois très très dur.

    Cela marche aussi dans l'autre sens. La seule fois de ma vie ou j'ai arreté de porter des rayures furent quand elles ont explosé dans la tendance. Il y en avait littéralement partout. Je n'ai repris mes rayures que depuis qu'elles sont de nouveau des "intemporelles". On les voit, mais ce n'est pas LE truc de la saison.

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    1. Tu as une très bonne astuce pour résister au moutonnage ;-). Moi aussi, j'ai snobé les rayures un bon moment... c'était l'overdose il y a 5 ou 6 ans.

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  14. pareil, je ne suis pas du tout les tendances, si un truc me plaît au moment où il est dans la tendance, je l'achète. mais si c'est juste pour ça, je m'en tape !

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    1. Ton style est très personnel et il te ressemble : je pense que c'est la clé de ton succès.

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  15. Hello Stelda,
    Je m'incline devant ton sang-froid. Parce qu'à ta place, j'aurais défendu l'honneur de mon Abacco à cors et à cris, je crois même que j'aurais pu pleurer pour rajouter du drame à la scène ;)
    Côté vêtements, je n'ai jamais été un mouton de tendances : depuis petite, ma mère (qui avait éduquée ainsi par sa mère) refusait de nous acheter à ma soeur et moi tout ce qui était à la mode. Du coup j'ai toujours été habituée à être à contre-courant (voire parfois totalement à l'ouest), et puis comme j'achète surtout du second-hand, en général les IT-trucs me passent au-dessus comme un vol de canards ;)
    Bises <3

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    1. Le malheureux n'avait aucune idée du sacrifice que représentait ce sac pour moi :). Je me suis dit que c'était une bonne leçon et que ça m'apprendrait à me la raconter.
      Remercie ta maman : elle t'a donné du caractère ;-)). Bisous, Ellen

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  16. Depuis que je ne cherche plus à tout prix à coller aux tendances, je me sens vachement mieux dans mes fringues. Et ça n'empêche pas d'avoir du style que de ne pas succomber aux diktats (et surtout, ça fait du bien au portefeuille !)

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    1. Je crois que, du coup, on savoure mieux nos achats et qu'on s'en lasse moins vite.

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  17. ça fait du bien ton article, je crois quon est toutes passées par là, le moutonnage rassure, et on a l'impression d'en être, en fait être soi c'est beaucoup plus compliqué et ça ne s'achète pas, bon choix, bonne réflexion et super article comme toujours! Bisous

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    1. Merci Valentina. C'est tout à fait ça! Bisous et bonne semaine

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  18. Pas tellement d'accord. Acheter une pièce parce qu'elle est "tendance" est stupide et peu de gens l'admettront, mais bien sûr que nous sommes influencés (consciemment ou non) par les tendances, c'est inévitable. Après, quand tu travailles dans la mode, je pense que tu es un peu obligée de t'habiller "mode". Moi, je travaille dans la presse et j'entends tout le temps "ah c'est cool, tu peux t'habiller comme tu veux", c'est faux, tu DOIS t'habiller cool dans la presse ; si tu présentes pour un job dans une agence de presse habillée en banquier, ça démarre mal, c'est sûr. Chaque milieu a ses codes et si tu ne joues pas le jeu, il faut vraiment une ENORME personnalité pour faire dépasser son apparence. Après, il y a des gens qui aiment jouer avec la mode, qui font des erreurs (mais c'est pas grave tout le monde est toujours un peu ridicule sur les photos d'il y a 15 ans). En ce qui me concerne, d'une part je n'ai pas les moyens d'acheter les it pièces du moment, même je m'en inspire surement, et d'autre part, j'ai trop de fierté (oui oui) pour porter le même sac que la moitié de Paris. Et j'adore regarder les photos de mode et en faire ma sauce à moi avec mon fond de placard, les vide-greniers et les enseignes abordables.

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    1. C'est vrai qu'il faut adapter sa tenue à son travail. Personne de censé n'ira travailler en jupe crayon sur un chantier ni en jogging dans un showroom. Mais dans la mode, il faut vraiment avoir LE dernier truc, LA touche, montrer que tu es à la page et c'est hyper fatiguant Tu peux être parfaitement à la page dans ta tête, maîtriser tous les courants qui montent sans avoir du tout envie de porter du vintage ou du minimaliste, ou d'être en color block.
      En plus, pour les journalistes, il y a un effet pervers : tu oublies ce que vivent et comment pensent les "vraies" filles. Et tu ne sais plus leur parler (cf les critiques à l'encontre des mag')

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  19. J'adore cette vidéo... Et je ressens tellement ça. Pas que dans le domaine de la mode, partout. La "société" nous dicte tout : ne sois pas gros, mais ne sois pas maigre (enfin sois le si tu veux être en une des magazines), ne fume pas c'est mal, ne mange pas bio c'est une arnaque, ne prends pas ta voiture tu consommes... BREF. Cette société est complètement liberticide, et honnêtement j'envie nos ainés, ceux qui ont connus un peu cette liberté. Aujourd'hui, tu ne sais pas de quoi demain sera fait et ça t'inquiète car si tu n'as pas de travail, pire si tu n'as pas de BON travail, la société te rejettera. Honnêtement, à 20 ans je voudrai me sentir bien plus libre. Je me dis que la solution est ailleurs, peut être dans les pays du Nord.
    Très bel article en tout cas !

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    1. Merci beaucoup ! Et j'adore ton pseudo <3. Oui, la société, sous couvert de libération et de respect, nous dicte tout, règlemente de plus en plus notre vie privée, notre façon de penser...
      Les pays du Nord sont vraiment différents ?

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