Et si Galliano ne revenait jamais ?

... ce serait dommage pour la mode. La question est d'actualité car peu de gens semblent prêts à lui accorder une seconde chance. Le mérite-t-il ? je ne sais pas mais son travail, oui. Retour sur les années Galliano.

John Galliano (1960-)
Février 2011 : Galliano pète les plombs. Il éructe des insultes racistes à une table de bistrot, ivre, seul, comme un clodo.
L'homme qui valait des milliards est viré en 3 jours. Renvoyé de chez Dior, il l'est également de sa maison éponyme appartenant elle aussi à LVMH. Son nom est effacé des sites Internet, il est lâché par tous ses petits camarades et dans un grand concours d'élégance, c'est à qui tirera le premier sur l'ambulance.
Nathalie Portman, alors égérie de Dior, fronce son petit nez délicat en disant qu'il "la dégoûte et qu'elle ne veut plus de quelque manière que ce soit être associée à cet individu", refusant de porter la robe Dior prévue pour la cérémonie des Oscars (elle était moins dégoûtée quand elle a touché le chèque rempli en partie grâce au travail du dit puant et l'histoire ne dit pas si elle l'a renvoyé avec la robe). L'adorable Karl se fend d'une tirade ampoulée : "Je suis furieux, furieux que cela ait pu arriver".

Bien sûr, ce n'est pas comme si tout ce petit monde modesque avait découvert un soir de février que le couturier le plus couru au monde était drogué, alcoolique, décadent, seul et triste, au fond du gouffre. 
Est-ce qu'il fallait virer Galliano ? bien sûr. Mais il aurait surtout mieux valu l'envoyer en cure avant qu'il ne soit complètement HS. Marc Jacobs a été expédié plusieurs fois en clinique manu militari par l'un de ses mentors. Pas Galliano.

Galliano pour Dior, collection PAP été 2004
En 2011, Galliano disparait donc de la circulation. Entre deux rendez-vous au tribunal, tour à tour pour être jugé et pour porter plainte contre son ex-employeur, le styliste semble avoir été englouti par un trou noir. Hormis Kate Moss, amie indéfectible qui lui confie la création de sa robe de mariée et Oscar de La Renta qui partage la création de sa dernière collection (certainement à la demande pressante d'Anna Wintour), plus personne ne veut de Galliano.
Dernière rebuffade en date et non des moindres : Galliano devant animer une master class à Parsons School, des élèves ont signé une pétition contre sa venue, soulignant "que l'école respecte plus Galliano que les élèves juifs". Le thème de la session étant l'émotion, elle semble avoir donné des résultats avant même son ouverture.

Les propos de Galliano étant inexcusables, je comprends tout à fait qu'un élève n'ait aucune envie de se retrouver face à lui. Mais ce jeune élève oublie que, s'il réussit et perce dans le milieu à la hauteur d'un Galliano, il a de grandes chances de finir comme lui : malade, seul, à moitié fou, après avoir été essoré comme un vieux torchon par son boss. Chez Dior, Galliano supervisait 6 lignes par an : couture, prêt-à-porter, croisière, pré-collection, accessoires et Baby Dior sans parler de sa marque propre. Soit plus d'un millier de pièces. Il n'y a pas besoin d'avoir un master en management pour se rendre compte que c'est quasi surhumain. Ni d'être psy pour voir que John Galliano avait perdu pied avec le réel depuis un moment...

Tout n'était pas admirable, chez Galliano. Certaines créations semblaient sorties tout droit d'un cauchemar. D'autres étaient féériques, exotiques, nostalgiques. Une partie de son succès tient certainement à ce saut perpétuel d'un monde à un autre. Des Massaï aux vampires, le grand écart était constant. Les clientes et les journalistes étaient toujours surprises. C'était souvent too much à regarder, trop lourd, trop large, trop fardé, trop empesé, trop coiffé, trop coloré. Mais au milieu d'un fatras de tissus et de grimage, un pli bien placé, une boucle de cheveux, le heurt de deux couleurs apparaissaient dans toute leur perfection. Le plus étonnant est qu'on dit "le style Galliano" alors qu'il apparait à première vue si éclectique! Son style était, je pense, le reflet de sa personnalité. On y voit les bons et les mauvais côtés.

Sans excuser son comportement ni effacer ses facettes glauques, je tenais à faire une rétrospective car son travail mérite le respect.

Collection de fin d'études de Galliano, 1985 - Incroyables et Merveilleuses 
Embauché en 1995 par Bernard Arnault, sur le conseil d'Anna Wintour, John se déchaîne très vite chez Dior. Les années Galliano, c'était la fête : une envolée de couleurs, de maquillage, de flots de jupes et de ruban... et de billets. Chiffre d'affaire multiplié par 4 et nombres de boutiques Dior par 10. Les collections se suivent à un rythme vertigineux, la couture revient sur le devant de la scène tout en subissant des chamboulements incroyables : pièces trash (résilles, tissus déchirés, papier journal), mannequins seins à l'air, t-shirts siglés (le fameux J'adore Dior), costumes ethniques ou historiques revues et moulinés by John. Et des montagnes d'accessoires : sacs à main iconiques, bijoux, maquillage, chaussures extravagantes.

Galliano pour Dior, collection Massaï, 1997
Galliano pour Dior, PAP hiver 1998-1999
Galliano pour Dior, couture été 1999
Galliano pour Dior, collection couture hiver, 1999-2000
Galliano pour Dior, collection Clochards, été 2000
Galliano pour Dior, collection Newspaper, PAP 2000
Galliano pour Dior, couture été 2003
Galliano pour Dior, couture hiver 2005-2006
Galliano pour Dior, collection Marquise de Sade, couture été 2006
Galliano pour Dior, collection couture, été 2006
Galliano pour Dior, collection Nude, PAP 2006
Galliano pour Dior, collection Madame Butterfly, couture été 2007 

Galliano pour Dior, PAP 2007
Galliano pour Dior, couture été 2008
Galliano pour Dior, couture hiver 2008-2009
Galliano pour Dior, collection PAP hiver 2008-2009

Galliano pour Dior, collection Fleurs, couture hiver 2010-2011
Galliano pour Dior, collection Gruau, 2011
Dernière collection Galliano pour Dior, hiver 2011-2012
collaboration avec Oscar de La Renta, hiver 2013-2014
C'était tout ça, Galliano. Son départ, on pourrait presque dire sa destitution tant il a marqué Dior et la couture des années 90 à 2010 sonne la fin d'un monde, d'un rêve : celui de l'émotion à fleur de peau, de l'abstraction du réel, de la transfiguration voire de la caricature de la féminité. John Galliano a réveillé  la mode. C'était une machine à absorber l'air du temps, passé, présent et futur et à le remodeler.
Mon rêve a toujours été de voir un défilé de Galliano. Je crois qu'il ne se réalisera pas : je doute qu'aujourd'hui quelqu'un ose lui confier une maison de couture. Sa petite patte apportée au dernier défilé Oscar de La Renta prouve pourtant qu'il en a encore sous le pied : en deux coups de crayon, trois coups de ciseaux, je pense qu'il remettrait à flot n'importe quelle maison moribonde et rendrait La Halles aux Vêtements plus désirable que Zara.

Sur un forum, une lectrice s'indignait qu'on qualifie Galliano de génie "il n'a rien inventé". Si, ma chérie. Il a inventé l'audace et l'ultra féminité à une époque où le minimalisme régnait en maître, les défilés spectacles, l'accessoirisation à outrance, la conversion d'un total look haute couture importable en prêt-à-porter accessible voire simplissime.
Il a réussi à cumuler ce que 99% des couturiers ne parviennent pas à cumuler. 

collaboration avec Oscar de La Renta, hiver 2013-2014


Dédicace spéciale à Eudoxie

stelda

32 commentaires:

  1. Bel article comme toujours et qui remet les choses à leur juste place. Merci !

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    1. Merci Laurence. Il y a un moment que je voulais parler de Galliano car il occupe vraiment une place à part dans la mode contemporaine. Son travail comme "sa fin" si je puis dire ont marqué les esprits.

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  2. Un régal de te lire et de voir de bien belles choses. La question que je me suis toujours posée concernant cette affaire : les personnes bien intentionnées qui ont filmé la scène n'ont-elles pas non plus poussé un homme seul, totalement ivre et tellement reconnaissable à continuer de tenir des propos racistes ? Simplement pour la satisfaction de faire le buzz...

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    1. Merci Chris. Tout ça est un beau gâchis.
      Au début de l'article, j'ai mis le lien vers le témoignage de l'une des personnes qu'il a insulté et la scène telle qu'il la rapporte est très étrange. Elle aurait duré plus de 40 mn. Franchement, je ne comprends pas qu'on reste assis 40 mn à se faire traiter de tous les noms.
      Je ne sais pas si leur plainte a été sincère ou pas, je n'en ai aucune idée. Tout ce que je sais c'est que Galliano s'est conduit de façon inqualifiable mais la maison Dior a été encore plus moche (et ne parlons pas du bal des faux-culs ensuite)! Quand à la personne qui a ressorti une vidéo antérieure, là, clairement, c'était de l'opportunisme et de la provocation.

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  3. C'est un magnifique hommage. Il faut reconnaitre son travail.
    Après, il y a l'être humain mais justement c'est un être humain.

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    1. C'est ce qu'on a oublié. Il était hissé si haut qu'on en oubliait qu'il était un être humain pas toujours jojo... et fragile!
      Merci Christine :)

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  4. j'ai du mal avec ce genre de personnage mais c'est vrai que son travail est magnifique, et ce sont deux choses bien distinctes, tu fais bien de le rappeler !

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    1. Merci Amélie. Oui, je crois qu'il est très imprtant de distinguer l'oeuvre de la personne. Ceci n'excuse pas cela, attention! Mais la plupart des artistes ont eu des comportements plus ou moins sordides et rayer leur travail d'un trait de plume bien-pensant est une erreur. C'est se priver de ce qu'ils ont apporté à l'art et les traiter en sur-hommes. Ils n'en sont pas du tout! Ils ont juste un peu, beaucoup ou terriblement de talent. Et ils ont tous les défauts communs aux mortels : méchanceté, jalousie, cupidité, égocentrisme... Et on jetterait les 3/4 des musiciens, des acteurs, des écrivains et des peintres : de Baudelaire à Picasso, sans parler de Coco Chanel!

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  5. Super bel article! Je suis du même avis, c'est vrai que son comportement est inadmissible mais son travail mérite du respect... C'est dommage mais je pense qu'il faudra attendre jusqu'à sa mort pour qu'il soit à nouveau reconnu comme un artiste, quelqu'un qui a changé le monde de la mode.

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    1. Peut-être en effet. J'espère quand même que quelqu'un lui fera confiance avant... Si j'avais 3 millions, je l'embaucherais immédiatement pour relancer une marque défunte ou moribonde. Et je suis étonnée que personne ne l'ose. Il ferait des merveilles chez Ungaro ou Fath, je pense qu'en 3 ans elles concurrenceraient Dior.

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  6. Je suis bien d'accord. Et depuis qu'il n'est plus là, je trouve que la mode en général s'est assagie. Certains disent que c'est à cause de la crise, moi je pense que mettre Galliano à la porte a joué un rôle dans cette nouvelle tendance.

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    1. Tu as raison, sa chute (ou son implosion) a révélé les failles du couturier-star et c'est tant mieux. Les marques ont compris aussi qu'il ne fallait pas trop miser sur la mise en avant d'une personnalité : c'est risqué si elle vous claque entre les doigts!
      Mais Marc Jacobs me semble au bord de la falaise, en ce moment.

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  7. Merci pour cet article. Je n'ai jamais aimé les défilés de Galliano (que je sentais très technicien, misant davantage sur une copie spectaculaire du passé ou des costumes exogènes aux traditions occidentales, plutôt qu'artiste et innovateur), par contre, l'homme m'intéresse. Il est bien le genre de mec à faire des choix destructeurs par crainte de se confronter à son identité (ce qui lui a évité, pour le coup, d'exprimer vraiment son talent). Bise. Nina

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    1. Vous nous offrez encore une analyse très fine, Nina :). Il était en effet très technicien, l'un des meilleurs de sa génération qui compte plus de designers que de couturiers pur jus (Tom Ford, Raf Simons, Marc Jacobs, etc).
      C'est curieux de voir que beaucoup d'artistes à l'apparente exubérance sont en réalité d'une timidité maladive et sous leurs airs de matadors essayent d'étouffer un mal-être incroyable.
      Bisous!

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    2. Tout à fait, Stelda. Un jour, je me suis rendue compte qu'il a la cinquante bien tassée. A cet âge là, à moins d'être un imbécile fini, on ne peut pas faire l'économie d'un bilan introspectif, on sait qu'on aura au mieux 30 ans devant soi pour s'exprimer et être vraiment soi-même. C'est comme ça que je perçois son pétage de plombs.
      Et très bon premier mai à vous ! (A Paris, c'est la grisaille, pffff...)
      N.

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    3. Oui il était peut-être fatigué d'être une machine à cash :(.
      Merci pour vos bons voeux : ici on est sous la pluie... courage, elle s'arrêtera bien un jour (enfin, j'espère!!). Je vous souhaite plein de bonheur et de soleil :)

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  8. Cette histoire me fait penser à Bertrand Cantat, dans un tout autre registre certes, mais tellement proche.
    L'homme est ce qu'il est, avec ce qu'il a fait, mais l'artiste demeure, et rien ni personne ne devrait venir altérer ça.
    Galliano reste pour moi un des plus grands de la mode d'aujourd'hui, celui à qui l'on doit les plus belles asymétries, maîtrisées à la perfection je trouve.
    Merci pour ton article, j'étais presque en train de l'oublier...

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    1. C'est tout à fait la même situation (encore que Galliano n'ait tué personne). Cantat était peut-être un c* fini mais quand on a appelé au boycott de Noir Désir, j'ai trouvé ça grotesque. Encore une fois, si on boycotte tous les artistes drogués, meurtriers, alcooliques, réactionnaires, violents ou à la sexualité déviante, il ne reste plus grand monde.

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  9. Très chouette article! Bien que je ne tolère aucunement ses propos, le comportement de tout ceux qui l'ont lâché me dégoute également. Il était vénéré, traité par les médias notamment comme un Dieu de la mode pour devenir pour ces mêmes personnes du jour au lendemain une m... inexistante. On ne peut pas oublier tout ce qu'il a créé, tout ce qu'il apporté à la mode, tant au niveau de la création et qu'en matière de chiffre d'affaires!

    xx

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    1. Exactement. C'a été très révélateur de l'hypocrisie des gens et d'un monde du travail où l'humain ne compte guère. Il n'y a guère qu'en politique, hélas où tu peux revenir 100 fois sur le devant de la scène en traînant des casseroles terribles!

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  10. La drogue l'a détruit ce serait bien de passer l'éponge
    Bel hommage
    Bisous

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    1. Je pense que chacun a droit à une seconde chance mais je suis un petit Bisounours ;-). Bisous!

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  11. quel magnifique travail il a fait !!! un vrai artiste, pour le reste suis partagée, le talent excuse -t-il tout ?

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    1. Non, le talent n'excuse pas tout et en cela, c'est très bien que Dior l'ait renvoyé. Cela montre que, même en haut de l'affiche, il y a des choses qui ne se font pas et que certains discours sont absolument intolérables.

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  12. Super cet article. Il a quand même du génie dans ce qu'il fait, ce serait dommage de ne plus laisser éclore de si belles créations quand même ......Mais bien entendu cela n'excuse en rien son comportement c'est certain.
    Bisous ma Stelda.

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    1. Coco de Tendances de Mode espère aussi son retour mais en lisant les commentaires laissés sous l'article, on réalise que cette affaire n'est pas encore apaisée...

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  13. C'est vrai que parti comme c'est, je vois mal Galliano faire un grand come back.
    Cette petite rétrospective était très chouette en tout cas ^^

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    1. Merci Pipou. Son travail est incroyablement varié et en 15 ans, il a balayé tous les styles en faisant croire que c'était toujours du Dior. Enorme, non ?

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  14. Bel article. Merci une fois encore, Stelda !

    Je me souviendrais toujours d'un documentaire que j'ai vu il y a quelques années. Il peignait des grandes diagonales sur des pièces de tissu, ça ne ressemblait à rien. Au final est née la robe n°48 : magnifique !

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    1. Merci de me lire, Gweny ;-) Il y a une certaine magie chez les couturiers... Ce qui est drôle, c'est que Christian adorait se déguiser, comme Galliano.

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  15. Merci pour ce Belle hommage.
    Mon rêve étais aussi de voir un Show Galliano
    Ce rêve ne ce réalisera pas , mais Galliano a quelque part réalisé tout mes autres reves.
    Me faire oublié que la Mode est un Business ,seul Galliano la fait , la conne qui a dis qu'il a rien inventé .
    Il a au moins réussi a inventé cette chose possible.
    Cette chose merveilleuse faire oublié l'aspect économique , le travail extraordinaire derrière
    Si ça c'est pas le Talent quand on fait oublié la réalité .
    Moi je dis que si il a tout inventé , il ne proposais pas que des sac ou des robes .
    C'etais lui toute ces filles , il étais ça est c'etais merveilleux.
    Seul show que j'attendais en fashion week avant Chanel c'etais DIOR ,DIOR DIOR
    je me disais qu'est ce que sa va être cette années.
    Personne n'as fait autant de collection part ans que Galliano ,toute mode confondu .
    Le tourbillon terrible de tout ces personnages , mélé a la fatigue au rendement a tout pris
    au chiffre est surtout a la cruauté du groupe LVMH qui aurai pu tiré la sonnette d'alarme en disant la sa va trop loin on va le perdre .
    Non rien il étais tous au premier rang a vivre quelque chose de magique , mais plus personne quand il a fallu lui venir en aide.
    Non les chiffres de la semaine avenue Montaigne étais plus important.
    Oui la nouvelle boutique implanté au pays de la contrefaçon étais plus important
    Je dirais qu'il y a plusieurs responsable.
    Galliano lui même , qui sais trouvé aspiré par une folie qui est complètement compréhensible.
    Vu le spectacle extraordinaire qu'il proposais ,c'etais bien au dessus de la Mode général.
    Est surtout Lvmh qui n'as pas fait assez d'effort pour calmé la cadence .
    Car le rendement etais bien la on parle de Milliard que galliano rapportais par Ans.
    Lui allégé la tache de travail en supprimant les collections croisière très réussi n'aurais pas été de trop .
    Lui allégé la quantité de travail , évidement galliano y trouvais sont compte il a joui de cette magie mais trop sais trop , des grave soucis personnelles on aussi mené a sa perte
    Sais définitivement L'homme ,la personnalité qui ma fait tombé amoureux de lui est par la meme occasion de la mode est de cette femme Dior sadomaso 2003 , Girls reine egype 2004.
    Parisienne Chic 2005 , Gothic rock girls une des meilleurs 2006, sans parlé de Haute couture fall winter 2008 2009 , les 5premieres minutes sont hallucinante , Dior african Girl bref est aussi 2010 2011 de très très grande années haute coutures est très difficile , le voyant apparaître fatigué.
    Christian dior aurai été très fière de lui , il a réalisé ce que Dior lui mémé n'aurais pas put
    Maintenant a chaque Fashion Week , je suis triste de ne plus révé.
    Hassan

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  16. Moi aussi.... Espérons qu'il revienne :-). Merci de nous avoir partagé tout ce que le travail de Galliano représente pour toi. À bientôt Hassan :-)

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